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culture

  • Intervention au Sénat aux Assises "Droits culturels et politiques publiques"

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    Retrouvez ci-dessous mon intervention au sénat à l'occasion des assises "Droits culturels et politiques publiques" où j'ai développé l'attention de la présidente de la région Ile-de-France, Valérie PECRESSE, pour une politique culturelle inclusive.

    Mesdames Lorin-Desailly et Homo, Monsieur Fertier, les organisateurs de ces assises,

    Monsieur l’adjoint au défenseur des Droits, Cher Patrick Gohet,

    Mesdames, Messieurs les sénateurs,

    Mesdames et messieurs les élus, responsables associatifs,

    Mesdames, Messieurs,

     

    Je suis très heureux de représenter Valérie PECRESSE à cette table ronde  portant sur les « droits culturels et les politiques territoriales ». Notons bien dans l’intitulé de la table ronde que le mot « droits » est au pluriel car plusieurs droits sont attachés à l’accès à la culture notamment pour les personnes en situation de handicap. Je pense à l’accès physique aux salles de spectacle mais aussi au patrimoine, aux bibliothèques etc… C’est aussi le droit à l’accès sensoriel au spectacle vivant, au cinéma, aux expositions, aux concerts. C’est aussi le droit à la pratique culturelle de manière amateur mais aussi pourquoi pas, de manière professionnelle. C’est aussi le droit de bénéficier d’une éduction culturelle adaptée à son âge, son niveau, ses possibilités cognitives, son handicap. C’est aussi le droit de de partager des expériences culturelles avec d’autres qui nous sont différents (valides et personnes handicapées dans le cadre de la mixité) car la notion de vivre ensemble c’est aussi « se cultiver ensemble, s’émouvoir ensemble, admirer ensemble, ressentir ensemble etc… ».

    Cette collection de droits nécessite donc une vision stratégique au niveau des politiques publiques. Une vision stratégique mais aussi transversale. De là, le prisme territorial devrait imposer aux collectivités, quelques soient leur échelon, de développer ce réflexe de la considération du handicap dans l’ensemble de ses domaines de prérogatives. Ce réflexe n’est pas encore systématisé il est vrai. Les communes, les départements, les régions mettent en œuvre des dispositifs spécifiques ou insèrent la considération du handicap dans des dispositifs de droit commun mais il est possible de progresser dans la stratégie systématique et transversale des droits culturels pour des publics spécifiques.

    Les freins qui apparaissent dans l’épanouissement de ce genre de politiques ne sont pas uniquement financiers. La baisse des dotations de l’état et les difficultés financières des collectivités locales sont parfois devenues des excuses à l’absence d’imagination, de réflexion, et d’ambition sur les questions de culture inclusive. Peut-être aussi que plus les marges de manœuvres sont réduites, plus l’opinion publique, les élus, les administrations hiérarchisent leurs actions et leurs efforts. Le risque, dans les périodes que nous vivons, est de considérer que l’accès à la culture ne pèse pas lourd face à l’accès au logement, l’accès à la formation et à l’emploi, l’accès aux transports (pour parler des compétences régionales). Ces Assises, C’est l’occasion, de dire et de redire que la base d’une politique handicap efficiente est d’avoir une politique de développement harmonieux. Harmonieux veut dire ici que les efforts sont partagés de manière homogène. Que serait une politique d’accès à l’emploi et à la formation  des personnes handicapées sans traiter la question des transports et de logement. De même, quelle serait une politique de réduction des fractures territoriales et de luttes contre les discriminations sans œuvrer pour une culture accessible vraiment à tous.

    Pour vous parler un peu plus de la région Ile-De-France, notre ambition culturelle que nous avons présenté le 13 septembre dernier s’intitule « une culture pour tous les franciliens ». L’ambition de la présidente de région, Valérie Pécresse, et de faire de la culture le ciment de notre région. Un ciment pour réparer les fractures territoriales, culturelles, sociologiques d’un territoire de 11 millions d’habitants.

    La tâche n’est pas facile car la région Ile-de-France (comme toutes les régions), peine à s’imposer comme un acteur structurant en matière culturelle. Pourtant, elle a octroyé 83 millions d’euros entre 2010 et 2015. Le constat, c’est que la politique culturelle régionale a longtemps été illisible justement de par l’absence de stratégie véritable en général et pour les publics spécifiques en particulier, par la multiplication des dispositifs et par l’hyper-concentration des aides régionales dans des zones géographiques spécifiques (paris et Seine-Saint-Denis).

     

    La contribution régionale aux droits culturels sera fera avec d’autant plus de force qu’elle pourra s’inscrire dans les dispositifs de droits communs.

    De fait, notre ambition culturelle est une ambition de culture pour tous en luttant contre la désertification culturelle, en veillant à l’équilibrage territorial des aides, en favorisant la mobilité des équipes artistiques. Cette culture qui va au devant des franciliens (et non l’inverse) est selon nous une voie de progrès dans l’accès à la culture notamment des personnes handicapées.

    Mais nous voulons également encourager l’éducation artistique et culturelle dans les structures d’éducation spécialisée du domaine régional. Je pense aux ULIS, EREA et unité spécialisée en CFA.

    De même, nous inscrivons dans notre volonté de développer l’économie et les emplois en IDF à travers notre politique culturelle en y intégrant la dimension handicap.

    Par ailleurs, la région Ile-de-France développe dans sa stratégie de revalorisation du patrimoine la dimension de l’accessibilité.

    Enfin et sans être exhaustif, les situations de handicaps sont prises en considérations dans notre soutien à la création artistique et aux grands événements culturels, dans nos orientations d’attribution de la permanence artistique culturelle, dans nos appels à projets de lutte contre les discriminations.

    Il faut avoir la modestie de reconnaître qu’il reste beaucoup à faire notamment car au-delà d’une plus grande prise en compte, ce sont de nouvelles approches, de nouvelles compétences, un regard renouvelé sur la culture et le handicap qu’il nous faut. Ces assises sont l’occasion de donner corps à ce souci, cette ambition, ce besoin. Je crois à la co-construction de nouvelles voies d’accès aux droits culturels  pour les personnes handicapées avec les pouvoirs publics, le politique, le milieu associatif, les personnes concernées, les professionnels, les familles et biensur les artistes.

    Pour conclure, je dirai qu’en matière d’accès à la culture, la défense de la dignité, la lutte contre les discriminations et notre ambition de faire culture ensemble doivent toujours plus converger vers l’égalité des droits, l’accès, et la participation culturelle des personnes handicapées pour paraphraser l’intitulé de la loi de février 2005.

    Je vous remercie.

  • A lire dans Entreprendre : Ile Seguin, un des 10 grands projets qui fait rayonner la France !

    Entreprendre.jpgJe vous invite à lire ICI l'article du magazine Entreprendre qui passe en revue les 10 initiatives majeures qui vont changer notre pays. Parmi ces 10 projets enthousiasmants figure l'Ile Seguin. Ci-dessous les vidéos de la future cité musicale qui prendra place sur l’île aux côtés d'autres projets tout aussi exceptionnels. 



    Cité Musicale de l'île Seguin (3D) par PCBAGUET


    Cité Musicale de l'île Seguin "Naissance d'une... par PCBAGUET

  • 17 547 votants pour la consultation sur l'Ile Seguin

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    Votation sur l'ile Seguin: Il y a eu 17547 votants. Oui, 17 547 votants!

     
    Projet 1
    Projet 2
    Projet 3
    Nuls
    Total
    Total exprimés
    Internet 1 569 2 736 1 961 0 6 266 6 266
    Enveloppe T 2 360 3 212 2 641 555 8 768 8 213
    Vote 576 1 089 848 0 2 513 2 513
    Total 4 505 7 037 5 450 555 17 547 16 992
      25,67 % 40,10 % 31,06 % 3,16 % 57,40 %

    55,58 %

    Pour une première consultation de ce type en france, c'est un vrai succès!

    Voir ICI sur le site de la Mairie de Boulogne-Billancourt

  • Diagnostic et scolarisation des enfants "DYS". Réunion à Puteaux autour de Michel Tessier

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    J'étais mercredi soir à une réunion très intéressante sur le diagnostic et la scolarisation des enfants porteurs de "DYS" à la mairie de Puteaux. Derrière ce diminutif se cache toute les pathologies de la cognition liées à des difficultés d'accouchement,   des troubles du développement, ou encore la prématurité. On peut alors déceler chez une large part de ces enfants des dyscalculies, dyspraxies, dyslexies troubles mnesiques et neuropsychologiques. 

    Premier sujet, la difficulté de diagnostic et de suivi liée, entre autre, au manque de reconnaissance et d'une nomenclature adaptée principalement pour les actes de neuropsychologie. (Le neuropsychologue que je suis applaudis des deux mains).

    Sophie CLUZEL, présidente de SAIS 92 a redit toute l'importance d'une organisation en réseau du suivi de ces enfants. C'est une femme tout simplement exceptionnelle car elle montre clairement, en connaissance de cause, et de manière éclairée la voie la plus simple pour apporter une véritable action de bon sens envers les enfants et leurs familles.

    Ensuite, des professionnels ont développé les notions de dyslexie, dyscalculie, dysphasie.

    Puis une neuropédiatre est venue parler des centres réfèrents en charge notamment du diagnostic pluridisciplinaire et de l'information-formation des professionnels. La directrice de l'école intra-hospitalière de Garches a également présenté sa structure mais aussi évoqué les difficultés de sortie de ses élèves vers le milieu ordinaire.

    Isabelle DEBRE, sénateur, nous a annoncé sa nomination pour rédiger un rapport d'étape sur la loi de 2005 avec une collègue socialiste. Elle doit auditionner de nombreux professionnels et institutionnels. Je serai de ceux-là.

    L'incontournable Jean-Pierre JOLY, président de la CDAPH à la MDPH du 92 est intervenu sur des aspects d'orientations avec le grand professionnalisme qu'on lui connaît mais surtout sa sensibilité et son humanité toute à propos.  

    Daniel COURTES, Conseiller Général a enfin annoncé une augmentation du budget solidarité de notre conseil général de 12% et décliné des exemples de nouvelles implications financières du département dans la scolarisation.

    Bref, une très belle réunion. Je voulais aussi et surtout rendre un hommage appuyé à mon ami Michel TESSIER, organisateur de cette soirée. Il est le moteur d'une réflexion nationale sur le handicap au sein de la PEEP et c'est un progrès qui doit faire exemple. C'est un papa concerné personnellement ce qui fait quand même une grande différence, même si je n'aime pas dire les choses ainsi car tout le monde devrait se sentir impliqué. C'est un homme qui se bat non pas pour son gamin ou sa famille mais pour tous. C'est quelqu'un qui déteste qu'on lui dise "ah non, ça, c'est pas possible". Voilà un état d'esprit que je partage totalement avec lui!

  • Expo BB à BB : Brigitte BARDOT, les années "insouciance" à Boulogne-Billancourt

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    La ville présente, du 29 septembre au 31 janvier au musée des Années 30, une exposition événement dédiée à Brigitte Bardot. L’actrice emblématique, qui a tourné plusieurs films à Boulogne-Billancourt, a marqué les arts et plus largement la société des années 50-60. Années d’insouciance, années de « libération » de la femme.

     

    Ma génération n'a pas connu Bardot dans sa grande époque et cet événement est peut-être pour nous l'occasion de prendre conscience de ce que la société française lui doit.

     

    brigitte-bardot-jpg expo.jpgEXPOSITION
    Brigitte Bardot, les années « insouciance»
    Du 29 septembre au 31 janvier.
    Du mardi au dimanche de 11 h à 18 h. MA 30 (musée des Années 30). Espace Landowski - 28, avenue André-Morizet.
    Tarif : 11 €. Tarif réduit pour les Boulonnais : 8 €.
    Réservation sur www.expobrigittebardot.com, www.fnac.com, www.akouna.com et sur place.

  • Picasso et les Maîtres

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    J’étais hier soir à l’exposition « Picasso et les Maîtres » aux galeries nationales du Grand Palais. Expo « phare » de la rentrée, je n’ai pas été déçu. Hormis une organisation approximative voire absente, la quasi-impossibilité de recul physique sur les œuvres et des murs grisâtres peu enclins à mettre en valeur les peintures, cette expo est d’une richesse incroyable.

     

     

     

    picasso1.jpgOn y voit un Picasso en évolution, entre classicisme et académisme, allant de natures mortes aux portes de Cézanne jusqu’à des portraits proches de ceux du Greco. On y voit le cubisme formel allait s’égarer dans le pointillisme de Seurat. On y voit le passage étroit entre impressionnisme et fauvisme que tente de prendre Picasso pour s’affranchir des codes et des canons. Et puis, l’on goûte à une libération de son art dans des œuvres dérangeantes, aux couleurs explosives et aux lignes déformantes. Les hésitations, les péripéties et l’évolution d’un siècle résumées dans l’évolution d’un génie créatif. Traits virils, érotisme assumé, spontanéité et vivacité du geste et provocation irriguent cette exposition qui assume délibérément l’effet de contraste avec les maîtres. En effet, dans cette fureur, comme balisant les méandres de l’esprit d’un artiste tourmenté par son siècle, on retrouve avec une certaine émotion les œuvres des grands maîtres hors du temps. Le Greco, Renoir, Manet, Le douanier Rousseau, Toulouse-Lautrec, Vélasquez,  Poussin, Zurbarah, Goya etc… Rien que ça !

     

     

     

    picasso 5.jpg

    Une expo d’une richesse incroyable à laquelle je vous conseille vivement de vous presser. Vous avez jusqu’au 2 Février mais la galerie est ouverte 24h sur 24 désormais…