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Picasso et les Maîtres

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J’étais hier soir à l’exposition « Picasso et les Maîtres » aux galeries nationales du Grand Palais. Expo « phare » de la rentrée, je n’ai pas été déçu. Hormis une organisation approximative voire absente, la quasi-impossibilité de recul physique sur les œuvres et des murs grisâtres peu enclins à mettre en valeur les peintures, cette expo est d’une richesse incroyable.

 

 

 

picasso1.jpgOn y voit un Picasso en évolution, entre classicisme et académisme, allant de natures mortes aux portes de Cézanne jusqu’à des portraits proches de ceux du Greco. On y voit le cubisme formel allait s’égarer dans le pointillisme de Seurat. On y voit le passage étroit entre impressionnisme et fauvisme que tente de prendre Picasso pour s’affranchir des codes et des canons. Et puis, l’on goûte à une libération de son art dans des œuvres dérangeantes, aux couleurs explosives et aux lignes déformantes. Les hésitations, les péripéties et l’évolution d’un siècle résumées dans l’évolution d’un génie créatif. Traits virils, érotisme assumé, spontanéité et vivacité du geste et provocation irriguent cette exposition qui assume délibérément l’effet de contraste avec les maîtres. En effet, dans cette fureur, comme balisant les méandres de l’esprit d’un artiste tourmenté par son siècle, on retrouve avec une certaine émotion les œuvres des grands maîtres hors du temps. Le Greco, Renoir, Manet, Le douanier Rousseau, Toulouse-Lautrec, Vélasquez,  Poussin, Zurbarah, Goya etc… Rien que ça !

 

 

 

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Une expo d’une richesse incroyable à laquelle je vous conseille vivement de vous presser. Vous avez jusqu’au 2 Février mais la galerie est ouverte 24h sur 24 désormais…     

 

 

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