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solidarité

  • Les automobilistes franciliens handicapés pénalisés par la politique anti-voiture d'Anne Hidalgo à Paris

    Depuis la rentrée, de nombreux automobilistes franciliens handicapés m'alertent sur la profonde dégradation de leurs conditions de circulation à Paris. 70% de la population active en situation de handicap en Ile-de-France a le permis de conduire. Pour beaucoup, titulaire d'un macaron, disposer d'un véhicule adapté ou non est un gage d'autonomie, de liberté, d'indépendance. Leur handicap, leur mode vie, leurs contraintes professionnelles font que la voiture est LA solution qui leur permet de faire face de la meilleure des façons. La politique anti-voiture de Mme Hidalgo mais surtout ses décisions prises unilatéralement et sans aucune concertation font que les automobilistes en situation de handicap ont été parfaitement oubliés à Paris. Avec Valérie PECRESSE, Ile-de-France mobilités (STIF) et le Conseil Régional d'Ile-de-France, nous travaillons à l'amélioration de l'accessibilité des transports en commun et du PAM, mais je considère que le cas des automobilistes handicapés méritent une plus grande attention de la part de la mairie de Paris. Les décisions prises par Mme Hidalgo dernièrement reviennent à entraver la mobilité de personnes déjà à mobilité réduite. C'est aussi cela, les effets co-lateraux du manque de concertation... Je demande à Mme Hidalgo d'accepter le dialogue pour que ces franciliens soient considérés avec sérieux et respect!

  • Ma réaction suite aux résultats du 1er tour de l'élection présidentielle 2017

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    Merci à tous de vos gentils messages et sms depuis hier pour me remonter le moral. C'est vrai, je suis triste mais avant tout pour mon pays et ma famille politique. Nous n'avons pas réussi collectivement à porter le seul projet en lice pour redresser la France. Notre candidat, François FILLON, n'a pas réussi à s'extraire des "affaires" le concernant. Notre famille politique n'a pas joué le jeux de l'unité. Nous avons navigué avec courage et volonté sous les vents forts et contraires des médias et des forces conservatrices.

    Les français sont placés désormais dans un choix contraint entre extrême et vacuité. Le manque de gravité et de fond d'Emmanuel Macron hier soir dans son intervention et sa soirée aussi festive que déplacée m'inspirent de grandes inquiétudes. La situation est pourtant grave et mérite un autre comportement, de tous d'ailleurs.

    Il faudra tirer de cette campagne et de ce nouveau contexte toutes les conséquences mais avec recul et responsabilité.

    A titre personnel, j'ai été fier de mener cette campagne difficile aux côtés de François FILLON. J'y ai défendu des valeurs et des sujets auxquels je crois notamment le handicap. J'ai participé à cette aventure comme jamais je ne l'aurais espéré, moi qui viens de nul part. J'ai beaucoup donné mais aussi beaucoup reçu. J'ai tellement appris de la nature humaine aussi, de ce qu'elle a de très beau et de moins glorieux. Et surtout, j'ai fais de magnifiques rencontres. A vous tous que j'ai croisé, avec qui j'ai travaillé sans compter, je veux dire merci; merci et à très vite! Cette défaite est une sacrée expérience mais doit surtout être un sursaut, un nouveau commencement!

    A nos électeurs, à nos militants, à ceux qui se sont engagés avec force auprès de François FILLON, je veux redire que le combat pour la France et nos valeurs ne se termine jamais.

    Avec vous!

    Pierre

  • Intervention au Sénat aux Assises "Droits culturels et politiques publiques"

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    Retrouvez ci-dessous mon intervention au sénat à l'occasion des assises "Droits culturels et politiques publiques" où j'ai développé l'attention de la présidente de la région Ile-de-France, Valérie PECRESSE, pour une politique culturelle inclusive.

    Mesdames Lorin-Desailly et Homo, Monsieur Fertier, les organisateurs de ces assises,

    Monsieur l’adjoint au défenseur des Droits, Cher Patrick Gohet,

    Mesdames, Messieurs les sénateurs,

    Mesdames et messieurs les élus, responsables associatifs,

    Mesdames, Messieurs,

     

    Je suis très heureux de représenter Valérie PECRESSE à cette table ronde  portant sur les « droits culturels et les politiques territoriales ». Notons bien dans l’intitulé de la table ronde que le mot « droits » est au pluriel car plusieurs droits sont attachés à l’accès à la culture notamment pour les personnes en situation de handicap. Je pense à l’accès physique aux salles de spectacle mais aussi au patrimoine, aux bibliothèques etc… C’est aussi le droit à l’accès sensoriel au spectacle vivant, au cinéma, aux expositions, aux concerts. C’est aussi le droit à la pratique culturelle de manière amateur mais aussi pourquoi pas, de manière professionnelle. C’est aussi le droit de bénéficier d’une éduction culturelle adaptée à son âge, son niveau, ses possibilités cognitives, son handicap. C’est aussi le droit de de partager des expériences culturelles avec d’autres qui nous sont différents (valides et personnes handicapées dans le cadre de la mixité) car la notion de vivre ensemble c’est aussi « se cultiver ensemble, s’émouvoir ensemble, admirer ensemble, ressentir ensemble etc… ».

    Cette collection de droits nécessite donc une vision stratégique au niveau des politiques publiques. Une vision stratégique mais aussi transversale. De là, le prisme territorial devrait imposer aux collectivités, quelques soient leur échelon, de développer ce réflexe de la considération du handicap dans l’ensemble de ses domaines de prérogatives. Ce réflexe n’est pas encore systématisé il est vrai. Les communes, les départements, les régions mettent en œuvre des dispositifs spécifiques ou insèrent la considération du handicap dans des dispositifs de droit commun mais il est possible de progresser dans la stratégie systématique et transversale des droits culturels pour des publics spécifiques.

    Les freins qui apparaissent dans l’épanouissement de ce genre de politiques ne sont pas uniquement financiers. La baisse des dotations de l’état et les difficultés financières des collectivités locales sont parfois devenues des excuses à l’absence d’imagination, de réflexion, et d’ambition sur les questions de culture inclusive. Peut-être aussi que plus les marges de manœuvres sont réduites, plus l’opinion publique, les élus, les administrations hiérarchisent leurs actions et leurs efforts. Le risque, dans les périodes que nous vivons, est de considérer que l’accès à la culture ne pèse pas lourd face à l’accès au logement, l’accès à la formation et à l’emploi, l’accès aux transports (pour parler des compétences régionales). Ces Assises, C’est l’occasion, de dire et de redire que la base d’une politique handicap efficiente est d’avoir une politique de développement harmonieux. Harmonieux veut dire ici que les efforts sont partagés de manière homogène. Que serait une politique d’accès à l’emploi et à la formation  des personnes handicapées sans traiter la question des transports et de logement. De même, quelle serait une politique de réduction des fractures territoriales et de luttes contre les discriminations sans œuvrer pour une culture accessible vraiment à tous.

    Pour vous parler un peu plus de la région Ile-De-France, notre ambition culturelle que nous avons présenté le 13 septembre dernier s’intitule « une culture pour tous les franciliens ». L’ambition de la présidente de région, Valérie Pécresse, et de faire de la culture le ciment de notre région. Un ciment pour réparer les fractures territoriales, culturelles, sociologiques d’un territoire de 11 millions d’habitants.

    La tâche n’est pas facile car la région Ile-de-France (comme toutes les régions), peine à s’imposer comme un acteur structurant en matière culturelle. Pourtant, elle a octroyé 83 millions d’euros entre 2010 et 2015. Le constat, c’est que la politique culturelle régionale a longtemps été illisible justement de par l’absence de stratégie véritable en général et pour les publics spécifiques en particulier, par la multiplication des dispositifs et par l’hyper-concentration des aides régionales dans des zones géographiques spécifiques (paris et Seine-Saint-Denis).

     

    La contribution régionale aux droits culturels sera fera avec d’autant plus de force qu’elle pourra s’inscrire dans les dispositifs de droits communs.

    De fait, notre ambition culturelle est une ambition de culture pour tous en luttant contre la désertification culturelle, en veillant à l’équilibrage territorial des aides, en favorisant la mobilité des équipes artistiques. Cette culture qui va au devant des franciliens (et non l’inverse) est selon nous une voie de progrès dans l’accès à la culture notamment des personnes handicapées.

    Mais nous voulons également encourager l’éducation artistique et culturelle dans les structures d’éducation spécialisée du domaine régional. Je pense aux ULIS, EREA et unité spécialisée en CFA.

    De même, nous inscrivons dans notre volonté de développer l’économie et les emplois en IDF à travers notre politique culturelle en y intégrant la dimension handicap.

    Par ailleurs, la région Ile-de-France développe dans sa stratégie de revalorisation du patrimoine la dimension de l’accessibilité.

    Enfin et sans être exhaustif, les situations de handicaps sont prises en considérations dans notre soutien à la création artistique et aux grands événements culturels, dans nos orientations d’attribution de la permanence artistique culturelle, dans nos appels à projets de lutte contre les discriminations.

    Il faut avoir la modestie de reconnaître qu’il reste beaucoup à faire notamment car au-delà d’une plus grande prise en compte, ce sont de nouvelles approches, de nouvelles compétences, un regard renouvelé sur la culture et le handicap qu’il nous faut. Ces assises sont l’occasion de donner corps à ce souci, cette ambition, ce besoin. Je crois à la co-construction de nouvelles voies d’accès aux droits culturels  pour les personnes handicapées avec les pouvoirs publics, le politique, le milieu associatif, les personnes concernées, les professionnels, les familles et biensur les artistes.

    Pour conclure, je dirai qu’en matière d’accès à la culture, la défense de la dignité, la lutte contre les discriminations et notre ambition de faire culture ensemble doivent toujours plus converger vers l’égalité des droits, l’accès, et la participation culturelle des personnes handicapées pour paraphraser l’intitulé de la loi de février 2005.

    Je vous remercie.

  • Hollande ou le mépris du handicap

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    Le "handicap" est devenu un mot, une notion, totalement tabou sous la présidence de Monsieur Hollande. Lui ou son premier ministre n'y font strictement jamais référence.  
    Aujourd'hui, à l'occasion de sa conférence de presse, le président n'a donc pas évoqué le sujet. Ni les journalistes présents d'ailleurs... 
     
    La réalité du quotidien, c'est pourtant la perception par les personnes concernées (simplement 10 à 15% de la population française) d'un recul de leurs conditions de vie. C'est la perception d'un triste renoncement politique et sociétal pour l'égalité des droits et des chances pour les personnes en situation de handicap. Une perception qui tue l'espoir de milliers de familles.
     
    Monsieur le Président, nous connaissons votre considération pour les sans dents. Nous connaissons désormais aussi, manifestement, votre considération pour les sans jambes, les sans bras, les sans vue, les sans oreilles, les sans totale faculté mentale ou psychique, les sans écoles, les sans foyers, les sans mobilité.
     
    Ce silence devient plus que pesant. Cette inaction devient dramatiquement coupable. Le désir de progrès est oublié, la stagnation n'est même plus espérée, le recul est une réalité vécue, éprouvée, subie. Cette gêne coupable, ce triste manque de courage à évoquer le sujet provoque une colère qui monte. 
     
    A chacun sa vision de la citoyenneté. Je ne partage manifestement pas la vôtre, monsieur le Président, concernant les personnes handicapées. 
     
    Vous les avez oublié. Elles ne vous oublieront pas.
     
     
    nota: j'ai emprunté la photo à planetecampus.com
  • Poursuivons avec Pierre-Christophe BAGUET une politique ambitieuse en matière de handicap

    multi handicaps.jpgDepuis l’arrivée de Pierre-Christophe BAGUET à la mairie de Boulogne-Billancourt en 2008, j’ai eu l’honneur de travailler sur les questions de handicap auprès d’une équipe municipale et d’agents communaux très impliqués. En concertation avec les associations, nous avons veillé à aborder le handicap dans un cadre transversal afin d’améliorer le quotidien des boulonnais concernés et de leurs familles. Nous sommes très fiers de l’action menée durant ce mandat même si nous sommes parfaitement conscients qu’il reste beaucoup à faire. Pour poursuivre une politique ambitieuse en matière de handicap à Boulogne-Billancourt, votez pour notre maire, Pierre-Christophe BAGUET le 23 Mars prochain, aux élections municipales.

     Pierre Deniziot

    quelques exemples d'actions menées durant notre mandat :

    création d’un foyer d’accueil médicalisé de 36 places pour jeunes adultes polyhandicapés et personnes vieillissantes ayant un handicap mental, création d’une maison pour le Locked-in syndrome de 22 places, création d’un IME pour adolescent ayant des troubles envahissants du développement de 20 places, création d’une structure pour accueillir le jardin d’enfant adapté de 15 places pour nourrissons polyhandicapés, 12 délibérations présentées en conseil municipal spécifiques au handicap, multiplication par 2 du nombre d’associations œuvrant dans le champ du handicap soutenues financièrement par la ville, augmentation de 45% du budget subventions aux associations handicap, convention signée avec le FIPHFP pour l’emploi des personnes handicapées, augmentation de 41.76% du taux de travailleurs handicapés en mairie, campagne de sensibilisation en interne au handicap, mise en place du plan de mise en accessibilité de la voirie (PAVE), 85.42% des 30km de voiries principales accessibles, création de places de stationnement PMR pour atteindre la norme de 2%, 280 000 euros par an dédiée à l’accessibilité voirie, suivi du diagnostic d’accessibilité de nos bâtiments municipaux et programmation d’un plan pluriannuel d’investissement, travaux de mise en accessibilité de nos bâtiments municipaux, revalorisation des aides du CCAS vacances et complément revenus pour les bénéficiaires de l’AAH, création d’une charte d’accueil des enfants handicapés dans nos crèches, création d’une CLIS supplémentaire et de deux ULIS, nomination d’un référent loisir/handicap, mise à disposition d’agents municipaux faisant fonction d’AVS, actions de sensibilisation au handicap avec le CCEJ, volet handicap dans notre candidature «ville amie des enfants» de l’UNICEF, aide financière aux instituts en dehors de la ville recevant des petits boulonnais handicapés, nomination d’un référent handisport, soutien financier aux athlètes boulonnais médaillés aux jeux paralympiques, organisation d’un tournoi national de cesifoot, formation au handisport d’éducateurs de l’école municipale des sports, participation à l’organisation de courses relais inter-entreprises solidaires, mise en place de rencontres sportives inter-foyers et inter CITL, participation d’associations boulonnaises à la CIAPH de GPSO, mise en place du portage de biens culturels à domicile, mécénat pour un parcours tactile dans le musée Belmondo, session d’échanges sur les questions à l’adolescence auprès d’ados trisomiques mise en place avec le service santé, redynamisation du téléthon dans la ville, participation de la ville à la journée mondiale de sensibilisation à l’autisme, communications régulières de sensibilisation au handicap dans le BBI, opération pervenche du CCEJ et enfants des centres de loisirs pour sensibiliser les automobilistes au respect du stationnement PMR, aide au diagnostic d’accessibilité des commerces avec le FISAC, participation de la ville à la CIAPH de GPSO et à la commission accessibilité de l’AMIF, renforcement du transport adapté sur la ville (+102% d’utilisateurs), création d’un service handicap avec budget spécifique et un poste en plus, participation du service handicap au forum de la petite enfance et à l’accueil des nouveaux boulonnais, édition d’un guide handicap, participation des associations à la concertation sur les nouveaux aménagements, convention signée pour l’opération bouchon-handisport, convention signée entre la ville et le groupe d’entraide mutuelle pour personnes ayant un handicap psychique etc…………

  • Réunion publique de Pierre-Christophe BAGUET jeudi 20 Mars à 19h30 au carré Belle-feuille

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