Dans notre belle ville de Boulogne-Billancourt, j’observe un vrai clivage entre une campagne contre quelqu’un et une campagne pour un projet. Le PS et les verts font ce qu’ils peuvent et font entendre leur voix même si elle semble plutôt discrète ces temps derniers. Le modem fait une campagne relativement honnête dans une position dont la tiédeur est sensée permettre quelques alliances opportunistes à venir. C’est la déclinaison d’une stratégie nationale alors ne leur en voulons pas.
Reste Pierre-Christophe BAGUET et Jean-Pierre Fourcade.
Côté Fourcade, la campagne se fait « CONTRE ». Contre Pierre-Christophe, contre le changement, contre l’ambition, contre les projets, contre l'avenir. Voilà un axe de campagne qui, confinant parfois à la lutte des classes (voire des castes) s’articule autour d’un unique projet : faire barrage à Baguet. Leur projet n’est finalement pas très porté sur les projets mais plutôt sur le dénigrement et souvent sur le bilan. Bilan louable par certains aspects. Consternant par d’autres. Certaines mauvaises langues parleront d’un bilan-TESTAMENT fourcadien. Je n’oserai pas mais je me permets de penser que les Boulonnaises et Boulonnais ont soif d’ambitions. Un bilan et une campagne de dénigrement ne suffisent sans doute pas à faire rêver mes concitoyens. Les faits sont têtus, sur leur site de campagne, il est plus fait référence à notre candidat qu’au leur. Singulier non ? Une certaine part de sa majorité municipale sortante semble, comme le disait De Villepin en évoquant les journalistes et des fonctionnaires : « comme des moules accrochées au rocher ». Des procès en incompétence, ils vous en donnent. Des bilans enjolivés, ils vous en donnent, des prêches sur l’apocalypse, ils vous en donnent, du funambulisme sur la politique de réformes de notre président et un anti-sarkosisme primaire, ils vous en donnent. Des projets pour Boulogne, la réduction de la fracture nord-sud, la ville plus humaine, la ville plus sûre, la ville plus à l’écoute des siens, la ville plus dynamique etc… ils ne vous en disent strictement rien.
De notre côté, autour de Pierre-Christophe BAGUET, nous portons un projet qui a la modeste ambition de réveiller la « belle endormie ». 100 propositions pour tourner notre ville vers son avenir. Des grands projets qui sont à la hauteur des ambitions légitimes de la deuxième plus grande ville d’île de France. L’enfouissement de la RN10, la création de la boucle de métro de la ligne 9 sur le sud, un projet d’envergure international sur l’Ile Seguin. La création d’un conseil économique et social, les 13 propositions sur le handicap, la conférence sur la famille, la garantie d’un travail harmonieux avec les villes voisines, le département, la région et l’état (ou comment sortir notre ville de son autisme actuel), la ville exemplaire dans sa qualité de services etc…
Bref, ce sont des projets que nous vous proposons quand d’autres vous proposent des règlements de comptes.
Pierre-Mathieu Duhamel, homme de qualité, bafoué lors d’un article dans le JDD par la patriarche Fourcade en étant qualifié de « pauvre Duhamel », humilié par ces écharpes blanches signifiant son renoncement (intelligent et sage selon moi, inadmissible et dangereux pour d’autres), se voit obligé de soutenir notre concurrent de 78 ans. Avoir son nom gravé dans le marbre du hall de l’Hôtel de Ville a un prix, même pour un an. On ne mord pas la main qui vous nourrit. Il n’y a qu’à voir l’enthousiasme (Ironie !) de son soutien exhibé comme un trophée par nos concurrents. Pierre-Mathieu vaut bien mieux que cette instrumentalisation et sa discrétion dans cette campagne en dit long… …
Ce matin, sur le marché, les Fourcadiens s’en donnent à cœur joie. On insulte, on dénigre, on distribue des « vomi-bag » avec le programme à l’intérieur (fortement inspiré de la charte graphique du BBI, pour faire sortant et je rassure !), on gare la désormais mythique « fou-fou mobile » en contre-sens dans la rue ou sur un parking réservé aux agents municipaux, devant la mairie.
Bref, ainsi va la campagne, à Boulogne-Billancourt. Certains vous proposent de voter pour leur très cher et adoré fauteuil, contre quelqu’un qui n’est pas du pseudo « sérail ». D’autres, dont je suis vous propose d’accorder leur confiance, par leurs suffrages, à des projets ambitieux, à la hauteur de notre destin commun, nous, citoyens de Boulogne-Billancourt.
Vous voyez, faire de la politique autrement, ce n'est pas si compliqué. D'un côté la rancoeur au parfum d'amertume qui embaume le combat de trop, de l'autre côté, l'ambition au service des Boulonnaises et des Boulonnais. Le 9 mars, vous avez le choix entre le passé et l'avenir de notre ville.
Votez Pierre-Christophe BAGUET.