Nous étions nombreux ce matin à la permanence de l’UMP de Boulogne-Billancourt autour d’un petit déjeuner de mobilisation autour de notre candidat, Nicolas Sarkozy. L’occasion, pour Guillaume Gardillou, responsable de l’opération sur notre ville, de nous remercier de notre engagement. Discussions sur les derniers sondages, sur le débat de mercredi, sur la fausse colère de Royal sur la scolarisation des enfants handicapés, sur la promptitude des militants socialistes à recouvrir nos affiches de campagne même après minuit dans la nuit de vendredi à samedi,- (carrément hors-la-loi..), sur le dernier argument de campagne de Mme Royal promettant à ceux qui ne votent par pour notre candidat des émeutes…
Puis le taylorisme investit la permanence et nous gonflons, nouons à des bloducs des ballons, et préparons dans une super ambiance, notre ballade dans Boulogne-Billancourt cet après-midi.
14h00
Le point de ralliement s’effectue devant le Parc Edmond de Rothschild. Joggeurs, trottinettes, cyclistes, et jeeps arborant des centaines de ballons bleus se retrouvent à l’entrée du parc dans une ambiance particulièrement festive. Et puis nous partons traverser Boulogne-Billancourt dansd un concert de klaxons, de sonnettes de vélos, de slogans, de corne de brume, à travers notre si belle ville. Accueil enthousiaste des passants, des commerçants, et des automobilistes sur notre passage.
16h00
Nous nous retrouvons sur la grand-place de Boulogne-Billancourt où nous rejoignons Thierrry-Solère et Pierre-Christophe Baguet pour un grand laché de ballons. 3 ou 4 militants Royalistes passent en scandant le nom de leur madone, et avant que nous ayons eu le temps de réagir, 6 ou 7 gamins du dernier étage d’un des immeubles surplombant le grand-place répondent d’un « SARKO PRESIDENT » dont je me souviendrai longtemps.
J’ai la fierté d’avoir participé à une campagne où nous n’avons pas menacé nos opposants d’émeutes et de troubles à l’ordre public en cas de défaite. Nous avons écouté et entendu les français pour leur proposer un projet parmi d’autres. Nous avons dit maintenant ce que l’on voulait faire demain. Nous n’avons pas joué sur tapis vert dans l’entre-deux-tours un troc des convictions avec le centre, l’extrême gauche, ou le front national. En ce dimanche, ce sont les urnes qui parleront et je me permets d’être confiant car malgré les caricatures « psychopatholigisantes » d’une gauche en quête d’identité, je sais que notre candidat porte dans son projet la refondation d’une société que j’appelle de mes vœux.