Dans cette campagne qui se trouve dans la dernière ligne droite, c'est un peu l'heure de se demander si tel ou tel sujet n'a pas été oublié. Comme vous le savez, je suis particulièrement attentif au sujet du handicap à tous les niveaux. C'est donc avec plaisir que je vous propose de découvrir ci-dessous la position de Nicolas Sarkozy suscitée par YANOUS, hebdomadaire francophone du handicap. Sur 6 candidats sollicités, 5 ont répondu. F. Bayrou n'a pas dénié répondre. Bon, c'est un peu facile mais je me permets de m'interroger sur ce candidat qui n'a pas d'idée sur un tel sujet. Quand 10% de la population connaît des situations de handicap dans sa vie quotidienne, il me paraît
plutôt bien inspiré de les prendre en considération. Avec de tels chiffres, ce n'est pas un simple enjeu de "santé publique", c'est un enjeux de société. Trouvé sur l'excellent site OBJECTIF HANDICAP, je vous propose donc de lire la position de Nicolas sur des sujets qui méritent mieux qu' "une caresse sur le bras".
Question : Avez-vous un rapport personnel au handicap et comment considérez-vous les personnes handicapées, comment définissez-vous leur place dans la société ?
Nicolas Sarkozy : Je me souviendrai toute ma vie de cette conversation avec un grand écrivain de langue française qui m'expliquait que, dans sa famille, on ne prenait aucune décision sans demander l'avis de son enfant trisomique. J'ai la conviction profonde que le handicap enrichit celui qui le côtoie. C'est pourquoi j'ai toujours pensé que la société avait le devoir de garantir aux personnes handicapées les mêmes conditions d'existence qu'aux personnes valides, et à ces dernières, la chance de pouvoir apprécier le courage et la volonté des personnes handicapées. A l'école, au travail, dans les loisirs : la place des personnes handicapées est au milieu des personnes valides, ni plus, ni moins.