J’étais ce soir à la convention de rentrée des réformateurs à la Mutualité invité par Claude Goasguen que j’ai rencontré lundi après-midi. L’occasion, pour ce mouvement associé qui fête ses 5 ans d’existence, de communiquer sur ses contributions au projet de l’UMP. Hervé NOVELLI, député d’Indre-et-Loire en est le président. Leur action singulière s’articule autour des quelques thèmes centraux simples auxquels j’adhère : le travail d’abord, la place du capital, la société de l’innovation, le dialogue et le partage des responsabilités.
Claude GOASGUEN fut le premier à prendre la parole. Son intervention fut essentiellement dédiée aux municipales parisiennes. Ainsi, le président des réformateurs sur Paris fut particulièrement virulent vis-à-vis du « super menteur » parisien Bertrand Delanaoë. Je suis d’accord avec sa dénonciation d’un Delanoë communicant « paillettes » mais je pense, M. GOASGUEN qu’il faut beaucoup plus insister sur le projet d’une politique essentielle telle que l’incarne Mme de Panafieu (présente ce soir d’ailleurs).
Raison d’agenda oblige, le premier Ministre, François FILLON, est intervenu juste après. J’ai vu un premier ministre chaleureusement encouragé par les ministres, les parlementaires et le public présent. François FILLON, en esprit de responsabilité à vigoureusement fustigé la réaction de la gauche quant à l’utilisation du mot « détail » dans le débat de la loi sur l’immigration. Je pense qu’il était important de « cartonner » la gauche sur son positionnement de « police des mots ». Alors quoi ? Il y a des mots estampillés extrême droite, gauche etc… Ils nous ont ressorti la brigade PS des mots. Ceux qui inventent « la bravitude », ceux qui revendiquent un brevet sur l’utilisation du mot « travailleur », ceux qui digèrent mal les références que fait Nicolas Sarkozy de Léon Blum et de Guy Môquet par exemple. C’est aussi cette brigade qui voudrait faire croire qu’une droite qui s’intéresse au peuple est populiste plutôt que populaire. François FILLON a remis quelques pendules à l’heure. Oui, la police des mots, l’extrême centration sur la sémantique, dissimulent mal la vacuité préoccupante d’une opposition, un brin décalée, qui parle plus à quelques élites spécifiques qu’aux français qui plébiscitent un tel franc-parler.
Michel Delehaye (dont je salue le sens toujours aussi aigu qu’il a de l’accessibilité aux réunions publiques... ;-) a trouvé lui aussi ce discours courageux et nécessaire. Rémy Challier, présent aussi, était sans doute de cet avis.De nombreuses personnalités politiques étaient présentes notamment Jean-Claude Gaudin, Hervé Novelli, Louis Giscard d’Estaing, Mme de Panafieu, M. Debré, M. Longuet, M. Courtial, M. Charrette, M. Tibéri, M. Madelin, M. Chatel, M. Karoutchi, j’en oublie, biensûr, beaucoup…
PS : Mme FURON : sympa de vous revoir et merci pour vos conseils.
PS1 : M. BOHBOT : pas de problème, on se voit avant la fin du mois.
PS2 : Romain, il faut que tu communiques absolument sur Handipop.
PS3 ; M. GAUDIN : j’attend des nouvelles de votre assistant. C’est plus qu’urgent !