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J'étais ce matin aux différentes cérémonies du 8 Mai 1945 au cimetière Pierre Grenier puis à l'Hôtel de Ville de Boulogne-Billancourt. Le message d'Hamlaoui Mekachera (ministre délégué aux anciens combattants) lu par notre sous-prefet, a insisté sur la les 50ans du traité de Rome, qui installait, plus largement q'une communauté économique, une Europe de la paix.
Nous étions nombreux ce matin à la permanence de l’UMP de Boulogne-Billancourt autour d’un petit déjeuner de mobilisation autour de notre candidat, Nicolas Sarkozy. L’occasion, pour Guillaume Gardillou, responsable de l’opération sur notre ville, de nous remercier de notre engagement. Discussions sur les derniers sondages, sur le débat de mercredi, sur la fausse colère de Royal sur la scolarisation des enfants handicapés, sur la promptitude des militants socialistes à recouvrir nos affiches de campagne même
après minuit dans la nuit de vendredi à samedi,- (carrément hors-la-loi..), sur le dernier argument de campagne de Mme Royal promettant à ceux qui ne votent par pour notre candidat des émeutes…
Puis le taylorisme investit la permanence et nous gonflons, nouons à des bloducs des ballons, et préparons dans une super ambiance, notre ballade dans Boulogne-Billancourt cet après-midi.
14h00
Le point de ralliement s’effectue devant le Parc Edmond de Rothschild. Joggeurs, trottinettes, cyclistes, et jeeps arborant des centaines de ballons bleus se retrouvent à l’entrée du parc dans une ambiance particulièrement festive. Et puis nous partons traverser Boulogne-Billancourt dansd un concert de klaxons, de sonnettes de vélos, de slogans, de corne de brume, à travers notre si belle ville. Accueil enthousiaste des passants, des commerçants, et des
automobilistes sur notre passage.
16h00
Nous nous retrouvons sur la grand-place de Boulogne-Billancourt où nous rejoignons Thierrry-Solère et Pierre-Christophe Baguet pour un grand laché de ballons. 3 ou 4 militants Royalistes passent en scandant le nom de leur madone, et avant que nous ayons eu le temps de réagir, 6 ou 7 gamins du dernier étage d’un des immeubles surplombant le grand-place répondent d’un « SARKO PRESIDENT » dont je me souviendrai longtemps.
J’ai la fierté d’avoir participé à une campagne où nous n’avons pas menacé nos opposants d’émeutes et de troubles à l’ordre public en cas de défaite. Nous avons écouté et entendu les français pour leur proposer un projet parmi d’autres. Nous avons dit maintenant ce que l’on voulait faire demain. Nous n’avons pas joué sur tapis vert dans l’entre-deux-tours un troc des convictions avec le centre, l’extrême gauche, ou le front national. En ce dimanche, ce sont les urnes qui parleront et je me permets d’être confiant car malgré les caricatures « psychopatholigisantes » d’une gauche en quête d’identité, je sais que notre candidat porte dans son projet la refondation d’une société que j’appelle de mes vœux.
L’opération « 72h pour gagner II » à Boulogne-Billancourt mobilise comme il y a deux semaines beaucoup de militants sur la ville. Voir la vidéo de Guillaume Gardillou (coordinateur de l’opération) sur le programme de l’opération
LE DEBAT 
Dès Mercredi soir, nous étions 200 à suivre en direct de la blanchisserie LE débat. Nous sommes restés fair-play avec la contradictrice de Nicolas Sarkozy car nous ne l’avons jamis sifflé. Mais c’est vrai que l’on a beaucoup rit… En effet, entre propositions improvisées, service après-vente des désaccords internes, et le recours systématique au fameux « je n’ai pas encore d’idée précise mais on consultera les partenaires sociaux pour décider » quand elle était sans réponse précise, Mme Royal s’est montré un peu légère (ce qui enlève rien à son effective pugnacité). Voilà quelques semaines que l’on peut lire des gros titres dans nos kiosques à journaux que Nicolas Sarkozy est « inquiétant. Hors, c’est Mme ROYAL qui s’est montré bien inquiétante en proposant aux français de voter pour elle sans avoir sur des questions de réelles réponses concrètes. Certains attendait que Nicolas SARKOZY s’énerve franchement et agresse sa contradictrice ce fut l’inverse… La colère saine (et bien préparée) mais interprétée au mauvais moment et surtout à mauvais escient. Jusqu’à Libération, on remet en cause les chiffres qu’elle a avancé. Qui a instrumentalisé le sujet de la scolarisation des enfants handicapés ? Quand Nicolas Sarkozy évoque après 1h30 de débat le sujet de handicap, il le fait sincèrement, en pleine responsabilité d’un candidat à la présidentielle (Il n’y a qu’a voir la détermination qu’il a mis a traité ce sujet au conseil général du 92). Mme ROYAL saisit la balle au bond et sort de ses gongs. On attendait qu’il craque, c’est elle qui perd ces nerfs instrumentalisant (de manière DEGUEULASSE) ce sujet qui me tient à cœur comme vous le savez. C’est à l’aune des résultats de dimanche que l’on jugera…
Jeudi à 7h30 place Marcel Sembat
Nous étions plusieurs militants à être, place Marcel Sembat pour distribuer tout autour du carrefour et à la sortie du
métro le dernier tract de Nicolas Sarkozy. Hubert récolte la palme du plus productif des « tracteurs » se permettant même, (et avec courtoisie s’il vous plaît), de poursuivre le débat de la veille avec une militante socialiste venue s’installer à 1m50 de lui. Pendant ce temps là, d’autres amis agitaient, à l’entrée du tunnel passant sous la place, une banderole.
Distribution de tracts et « door hanger » avec Thierry Solère, Pierre-Mathieu Duhamel et Pierre-Christophe Baguet. L’occasion de parler avec les passants de cette fin de campagne où, loin de tout triomphalisme, nous souhaitons mobiliser les électeurs jusqu’au dernier moment sur notre projet.
Voir le détail des mobilisations sur le blog de l'UMP de Boulogne-Billancourt.
Je vous invite à découvrir la vidéo du meeting de Nicolas Sarkozy à Bercy qui restera sans doute dans beaucoup de mémoires. (Voir la note de l'UMP de Boulogne-Billancourt sur cet événement).
De 12 candidats, on passe à deux. Où commence l’ouverture des uns, où commence la fermeté des convictions pour les autres ? J’ai regardé sur I-télé le meeting de Nicolas Sarkozy à Grand-Quevilly ce soir et je vous invite à en découvrir la vidéo ici. Au moins, le discours fut clair. Si 31,18% des électeurs ont voté pour Nicolas, c’est, de manière assez courageuse, qu’ils ont compris pourquoi et comment nous défendions certaines valeurs. Le faible score d’abstention me rend fier d’être dans un pays où les électeurs ont retrouvé le chemin des urnes parce que Nicolas Sarkozy (et d’autres, je le pense !), ont redonné un peu de noblesse à l’action politique, à la parole politique.
J’ai rencontré quelques personnes , avant le premier tour, expliquant qu’il ne fallait pas voter Le Pen car c’est un
facho, De Villiers, car c’est un souverainiste psychopathe, et surtout pas Bayrou car c’est un type de droite, déguisé opportunément en « plus à gauche que Laguiller ». Quant à Nicolas Sarkozy, il est fou ! C’est vrai puisque c’est Marianne qui le dit sur 16 pages ! Et bien si vous voulez mon avis, j’espère que Marianne fera 32 pages contre Nicolas Sarkozy avant le 6 Mai. Car ceux qui ont lu ce « torchon » ont pu voir à quel point notre démocratie était tombée bien bas. A ceux qui ont épuisé toutes les maladies mentales définies dans le DSM IV pour qualifier les gens de droite, je les invite à déménager. Pourquoi pas la Corée du Nord ou Cuba ? Là-bas, c’est génial, on ne vous contredit pas…
Hors, il se trouve que, comme j’avais imaginé, les français veulent un débat droite/gauche. La pensée unique, le politiquement correct, étaient devenus une fatalité. A Grand-Quevilly, ce soir, Nicolas Sarkozy a clairement démontré qu’il n’y aurait pas de Sarkozy 1 (premier tour) et de Sarkozy 2 (entre les deux tours). Si près d’un Français sur deux n’allait pas voter et si près d’un 
quart votait pour les extrêmes, c’est parce que les politiques avaient perdu leur légitimité. Nicolas veut dire maintenant ce qu’il fera pour le faire après. Une autre façon de faire de la politique, c’est de concilier le débat sur les valeurs en ayant un discours qui dit aux français concrètement comment il entend les défendre. J’ai eu le courage de regarder les 45 premières minutes de meeting de Mme Royal à Montpellier. Désolé, je ne suis pas objectif, mais je n’ai rien décelé qui ne ressemble à un début de brouillon d’une ébauche d’éventuelle proposition concrète… J’ai entendu, à quelques dizaines reprises, un discours « tout sauf Sarkozy » (après tout, c’est la meilleure posture pour eux, car, quand on ne peut rien proposer POUR les français, on peut essayer de proposer de voter CONTRE quelque chose). C’est bien loin de ce qui fonde mon engagement politique. Oh !!! Mme Royal a parlé de redresser la France ! Mais ma conviction, c’est que l’immobilisme n’a jamais relevé personne.
Le nouveau rêve Français que porte notre candidat, c’est l’état qui protège pour plus d’audace, c’est la reconnaissance du mérite, du travail, de l’effort et de la récompense ; c’est la fierté d’être français, c’est l’ambition européenne et internationale, c’est l’impartialité de la république, c’est l’égalité des chances, c’est la réhabilitation du service public et des fonctionnaires, c’est la prise en compte des « accidentés de la vie » pour dénoncer non pas l’assistanat mais une meilleure assistance à ceux qui en ont vraiment besoin, c’est un projet
économique solide qui tend vers le plein emploi, c’est la possibilité de léguer à ses enfants en franchise d’impôts le fruit d’une vie de travail, de travailler plus pour gagner plus, d’une immigration réfléchie et contrôlée (car c’est ainsi que l’on fera reculer la xénophobie en France), c’est la dénonciation des contrôles médicaux avant l’obtention d’un prêt, c’est la prise en compte des difficultés des femmes (assumant vie professionnelle, vie de femme, vie de maman), c’est le droit à la formation tout au long de la vie et j’en passe. J’ai l’impression qu’il va falloir un peu plu que le « Tout Sauf Sarkozy » pour convaincre les français. Le débat est ouvert. Soyons respectueux du débat d’idées, ne lâchons rien sur nos valeurs et les français choisiront…