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Je vous invite à découvrir le dernier clip de la Planète Orange ICI. J'adore ce site tout simplement parce qu'il porte une vision moberne sur le handicap. Je sais qu'ils sont soucieux des progrès de Handipop (Voir ICI) mais je considère aussi que ce site est un modèle de renoncement à la fatalité. Un grand bravo à Catherine et aux "orangiens" pour votre site générateur d'espoir. Je vous remercie de m'avoir nommé " Grand Consul du rassemblement".
Je n'ai auncune action dans le groupe Yves Rocher ni aucun intérêt particulier mais je voulais souligner leur initiative. En effet, le groupe Yves Rocher, en partenariat (depuis 2003) avec Handicapzéro, propose son Livre vert de la beauté en 
braille ou en version audio pour les personnes qui ont une déficience visuelle. "Se faire belle même quand on ne voit pas", c'est un beau slogan pour une belle initiative. Je salue cette campagne dont j'apprécie le tour de force de coupler une opération de com' intelligente avec un esprit solidaire et citoyen sincère. Pour rappel, il y a 1 500 000 personnes malvoyantes et 60 000 personnes aveugles en France.
J’étais ce soir à la Commission Communale d’Accessibilité à la mairie de Boulogne-Billancourt. Les ordres du jour étaient passionnants à commencer par l’Audit des commerces par le Conseil Communal des Enfants et des Jeunes (CCEJ). Ces enfants sont donc allés, dans un périmètre donné, à la rencontre des commerçants pour « expertiser » 
l’accessibilité de leur commerce. Ils ont pris quelques photos des entrées, posé de nombreuses questions et sensibilisé d’une manière aussi fraîche que convaincante sur la problématique de l’accessibilité. Les commerçants avaient été prévenus de cette visite d’experts particuliers par un courrier du maire. La mairie propose d’ailleurs une pente inclinée amovible aux commerçant qui ont un pas de porte pouvant générer une situation de handicap. Les enfants du CCEJ proposaient également un logo d’accessibilité qu’ils ont réalisés. Vous savez combien il y a de commerces à Boulogne-Billancourt : presque 1800 ! Autant vous dire le travail qu'il reste à faire...
Deuxième ordre du jour, l’accessibilité des Bâtiments Municipaux au nombre de 277 sur notre ville. C’est un travail
colossal, impulsé par la loi sur le Handicap de 2005, qui demande, dans ses décrets d'applications, qu’un « diagnostic » soit réalisé avant 2011 (recensement, évaluation des point faibles et points forts de l’accessibilité, proposition de travaux prévisionnelle etc…). La discussion était particulièrement intéressante avec les architectes de notre ville. Les priorités des travaux à réaliser seront dégagées en concertation avec notre commission communale d’accessibilité et les associations qui y sont représentées.
Troisième ordre du jour, l’accueil de la population en mairie des personnes handicapés. Plusieurs employés nous ont fait remonter le souhait d’une réelle formation des agents accueillant du public présentant notamment un handicap psychique.
Les questions divers étaient particulièrement riches : les prochaines journées « conversion du regard » (du mardi 25 au Dimanche 30 septembre) à Boulogne-Billancourt. Les boîtiers qui permettent aux déficients visuels de connaître la couleur des feux rouges, les travaux d’accessibilité de la poste (en face de la mairie) cet été, les travaux à mener dans le cadre intercommunal sur le sujet du handicap, etc…
J’étais hier soir à la grande réunion de Handi Pop’, rue de la Boétie. Handi Pop’ est un Mouvement Associé au même titre que les jeunes populaires, gaylib, et les jeunes actifs. Nicolas Sarkozy a reconnu pendant la campagne ce mouvement qui a beaucoup contribué à l’accessibilité des meetings aux personnes à mobilité réduite, à la présence d’interprète LSF lors des interventions de Nicolas etc… Un responsable a d’ailleurs été nommé au niveau du siège.
Handi Pop’ à deux objectifs principaux :
1)Faire le lien entre les associations de la société civile et les ministres dont beaucoup sont déjà sensibilisés à l’émergence d’Handi Pop’.
2) L’implication au niveau local aussi bien sur le front des législatives que des municipales.
Dans ce contexte, je serai responsable départemental de Handi Pop’ sur le 92. Vous connaissez mon engagement personnel, professionnel, citoyen et politique sur le sujet et vous pouvez donc compter sur mon engagement total. Je compte donc rencontrer le plus possible de candidats UMP investis pour les législatives afin de leur présenter notre mouvement et leur proposer de signer une « Charte » en cours de rédaction portant sur le domaine du handicap mais aussi sur l’accessibilité à la campagne.
La réunion de ce soir, signant officiellement la naissance de Handi Pop’, fut
particulièrement réussie de par la richesse des thèmes abordés, l’enthousiasme et la détermination qui animent l’équipe. Frédéric BOURSCALE en est le président et MARILYNE en est la chargée de communication. Forts du soutien de quelques ministres notamment Valérie Pécresse, Roselyne Bachelot et Xavier Bertrand, je vous assure de notre contribution au plus près du terrain.
PS : c’est fou ce qu'on peut progresser en une soirée en LSF ;-) …
Dans cette campagne qui se trouve dans la dernière ligne droite, c'est un peu l'heure de se demander si tel ou tel sujet n'a pas été oublié. Comme vous le savez, je suis particulièrement attentif au sujet du handicap à tous les niveaux. C'est donc avec plaisir que je vous propose de découvrir ci-dessous la position de Nicolas Sarkozy suscitée par YANOUS, hebdomadaire francophone du handicap. Sur 6 candidats sollicités, 5 ont répondu. F. Bayrou n'a pas dénié répondre. Bon, c'est un peu facile mais je me permets de m'interroger sur ce candidat qui n'a pas d'idée sur un tel sujet. Quand 10% de la population connaît des situations de handicap dans sa vie quotidienne, il me paraît
plutôt bien inspiré de les prendre en considération. Avec de tels chiffres, ce n'est pas un simple enjeu de "santé publique", c'est un enjeux de société. Trouvé sur l'excellent site OBJECTIF HANDICAP, je vous propose donc de lire la position de Nicolas sur des sujets qui méritent mieux qu' "une caresse sur le bras".
Question : Avez-vous un rapport personnel au handicap et comment considérez-vous les personnes handicapées, comment définissez-vous leur place dans la société ?
Nicolas Sarkozy : Je me souviendrai toute ma vie de cette conversation avec un grand écrivain de langue française qui m'expliquait que, dans sa famille, on ne prenait aucune décision sans demander l'avis de son enfant trisomique. J'ai la conviction profonde que le handicap enrichit celui qui le côtoie. C'est pourquoi j'ai toujours pensé que la société avait le devoir de garantir aux personnes handicapées les mêmes conditions d'existence qu'aux personnes valides, et à ces dernières, la chance de pouvoir apprécier le courage et la volonté des personnes handicapées. A l'école, au travail, dans les loisirs : la place des personnes handicapées est au milieu des personnes valides, ni plus, ni moins.
Je vous invite à découvrir (ICI) le contenu de mon intervention de jeudi soir concernant l'accueil et le traitement social des personnes atteintes de maladies neurodégénératives. Cette soirée était organisée par la CEM chargée de la politique sociale dans le salon central de l'Hôtel de Ville et j'ai pu apporter mon point de vue aux côtés de trois autres intervenants: la vice-présidente de France-Alzheimer 92, la gériatre chargée de ces questions au niveau du conseil général du 92 et une gériatre des Abondances. Nous nous sommes attachés à chercher comment les collectivités locales vont faire face aux questions soulevées
par la dépendance en réflechissant au maintient à domicile, aux accueils de jour et l'hébergement de longue durée. L'assistance, composée de professionnels travaillant sur Boulogne-Billancourt, était très désireuse de témoigner de ses difficultés mais aussi très en demande vis à vis de la municipalité et du conseil général.
Voilà un sujet qui me passionne et que j'estime trop peu traité dans la campagne présidentielle par TOUS les candidats. Ce n'est sans doute pas très "sexy" d'évoquer la dépendance des personnes âgées mais comme je le dis au début de mon intervention, les chiffres font que ce n'est plus un enjeu de santé publique mais un enjeux de société.