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J’étais convoqué, la semaine dernière, à la Commission Extra-Municipale chargée de la politique sociale qui se réunissait à la mairie de Boulogne-Billancourt. Le thème :
« la réussite de tous les élèves à Boulogne-Billancourt ».
Dans un premier temps, les intervenants sont revenus sur l’accessibilité des établissements scolaires à Boulogne-Billancourt (voir ma note sur ce sujet ICI).
Puis nous avons discuté de la rentrée scolaire des élèves handicapés en septembre
2007. Une rentrée placée, au regard des familles, sous le droit opposable à l’éducation en milieu ordinaire. Nous avons constaté l’augmentation des moyens mis à disposition par l’éducation nationale sur ce sujet. Notons d’ailleurs que notre ville dispose désormais de 2 maîtres « référents » chargés du parcours scolaire des élèves handicapés boulonnais de la maternelle au lycée. Désormais, ces élèves bénéficient d’un Projet Personnalisé de Scolarisation. A Boulogne, 91 élèves sont concernés (23 en maternelle, 49 en école élémentaire, 14 en collège et 5 en lycée). Parmi ces 91 élèves, 20 bénéficient d’une AVSI (Auxiliaire de Vie Scolaire Individuelle). Ces chiffres comprennent les enfants en CLISS.
Les maîtres référents rencontrent des difficultés à recruter des AVSI. La constitution d’un dossier est certes, difficile, mais le recrutement des AVSI est encore plus difficile. Pourtant, notre ville a fait quelques efforts puisque 5 élèves boulonnais bénéficient d’un temps d’AVSI « prêté » par la ville. Je pense, à titre personnel, que l’action municipale peut faire beaucoup plus… Parmi ces 91 enfants, le handicap moteur est minoritaire. Les handicaps mentaux et psychiques sont principalement représentés.
La création d’une UPI (Unité Pédagogique d’Intégration) fut annoncée lors de cette CEM. C’est un acte fort que de développer ces structures dans les collèges. L’action est significative dans les écoles maternelles et élémentaires mais encore trop insignifiante au collège.
Nous avons également discuté de la mise en place des contrats de réussite issus du plan de cohésion sociale (de Jean-Louis BORLOO) sur Boulogne-Billancourt à destination des élèves évoluant dans un milieu défavorisé. Ce sera l’objet d’une prochaine note.
La discussion clôturant cette CEM fut particulièrement riche. Je retiens :
_ L’intervention d’un responsable de la MDPH du 92 expliquant que des crédits mis à disposition pour la mise en accessibilité de structures sportives n’étaient pas utilisés.
_ Le devoir du conseil général de fournir le même effort que les municipalités à faire le diagnostic de l’accessibilité des EPR (notamment les collèges).
_ Le manque de formation, les difficultés de recrutement et l’absence de reconnaissance du statut des AVSI.
_ L’absence (presque totale) de formation des maîtres, en IUFM, sur l’accueil des élèves handicapés.
_ La grande marge de manœuvre possible de l’action municipale dans tous ces domaines dont Boulogne-Billancourt doit encore plus prendre conscience…
Comme l'a dit un intervenant : "quand Boulogne-Billancourt fait quelque chose dans le domaine du handicap, les autres villes du 92 la regarde". Je pense que c'est vrai. Je pense que cet état de fait, il faut l'apprécier, le souligner, mais surtout l'amplifier...
Je serai l'invité de la radio VIVRE FM (93.9) le lundi 3 Décembre matin, de 10h à 11h, aux côtés de Frédéric Bouscarle. Passez voir leur site...
J'étais jeudi à la Commission Communale d’Accessibilité (CCA) de Boulogne-Billancourt qui s’est réunie en fin d’après-midi. La CCA est une compétence communautaire édictée par la loi sur le handicap de février 2005. Nous devons donc être associé prochainement à la ville de Sèvres et cette délibération passera par le Conseil de communauté d’agglomération en Novembre. La CCA (Boulogne-billancourt & Sèvres) se réunira au moins une fois par an et sera redevable, devant le préfet, de son action durant l’année écoulée. Le groupe de travail « handicap » (ou sous-CCA) de la ville de Boulogne-Billancourt (composée de personnes handicapés, de parents et familles de personnes handicapées, de représentants d’associations, de travailleurs médico-sociaux concernés par le handicap, et d’élus) continuera de se réunir plusieurs fois par an pour discuter, proposer et agir sur la politique « handicap » de notre ville autour d’un élu désigné par le conseil municipal.
Ce soir, le responsable de la voirie (voir réglémentation ICI) nous a rendu compte des nombreuses réfections de trottoirs, l’adaptation des
revêtements, l’aménagement des bateaux, l’abaissement des passages piétons et l’accès des points d’arrêts au SUBB. (L’ensemble des points d’arrêts est accessible mais ceux, situés sur les voies de compétence départementale, ne le sont pas encore).
L’occasion de parler aussi des places de stationnement « handicapés » dans notre ville. Le nb de ce type de stationnement n’est pas fonction du nb d’habitants mais du nombre de places de stationnement total. Il y a 207 places pour les personnes à mobilité réduite sur Boulogne-Billancourt actuellement. Avec une loi demandant 1 place particulière pour 50 places ordinaires, notre ville doit atteindre l’objectif de 256 places pour personnes handicapées.
Ensuite, nous avons discuté du diagnostic global de l’accessibilité des principaux bâtiments municipaux. (l'audit sur l'accessibilité de la voirie est déjà fait). Un récent décret d’application de la loi handicap de février 2005 a demandé ce diagnostic 2 ans en avance sur les propositions initiales. Ce diagnostic va concerner les établissements de 1ère catégorie de Boulogne-Billancourt. Notre ville compte en tout 200 établissements recevant du public et 70 de première catégorie (catégorie évaluée sur le nb de personnes reçues au total). Cette liste de 70 établissements comprend bien évidemment la totalité des écoles maternelles et primaires. Ce diagnostic, qui sera confié à des bureaux d’études spécialisés dans de tels audits, après appel d’offre, devra rendre compte de trois points : 1) L’analyse de la situation actuelle des bâtiments. 2) La description des travaux nécessaire. 3) L’établissement des coûts. Sur la ville de Boulogne-Billancourt, le calendrier prévisionnel est ainsi : la préparation du marché est en cours. En décembre 2007 : lancement de la mise en concurrence des bureaux d’études. La ville proposera pour « tester » les candidats au diagnostic des établissements « tests » que je ne peux dévoiler maintenant mais qui sont tout à fait pertinents.
Voir ici l'état des lieux de la loir de février 2005 deux ans après.
Je suis allé visiter le Château Buchillot où sera installé bientôt Le musée « Paul Belmondo et la sculpture figurative du XXe siècle » qui présentera l'œuvre du sculpteur et de ses contemporains. La donation Belmondo est constituée de 259 sculptures et moules de sculptures, 444 médailles et travaux préparatoires, 878 dessins, ainsi que du fonds d'atelier (croquis, carnets de croquis, outils, mobilier).
Le lieu est superbe et je suis presque déçu qu'il ne soit pas mis à la disposition des Boulonnais pour en faire une salle des fêtes municipale. (Il en manque cruellement à Boulogne-Billancourt, et je sais de quoi je parle). Ca ne m'aurait pas choqué que ce musée soit dans un espace dédié très contemporain sur l'île seguin ou sur le trapèze! Je me console en me disant que c'est une superbe collection que va accueillir notre ville et je souhaite au futur musée un immense succès.
Cet après-midi, nous avons inauguré le foyer pour adultes handicapés de la fondation Michelle DARTY installé 4-10 rue Victor Griffuelhes à Boulogne-Billancourt. Etaient présents Pierre-Mathieu Duhamel, maire de Boulogne-Billancourt, Jean-Pierre Fourcade, ancien Ministre, sénateur, Thierry Solère, maire adjoint et vice président au conseil général du 92, Pierre-Christophe BAGUET (député et vice président du CG du 92) et Natan et Hélène Darty, fondateurs et Présidents d'honneur de la Fondation Michelle Darty. Beaucoup d’élus et membres d’associations étaient également présents.
Ce foyer est le quatrième à ouvrir après deux foyers construits à Paris et un à Issy-les- Moulineaux, tandis qu’un foyer est en cours de construction à Cannes. Il y a un autre en projet à Malakoff. Celui de Boulogne-Billancourt accueillera une trentaine de résidents des Hauts-de-Seine. De l’achat du terrain à la construction du bâtiment, la fondation Michelle-Darty a entièrement financé le foyer hormis le prix de la journée reversé par la DVS (Direction de la vie sociale du conseil général), tandis que sa gestion quotidienne a été confiée à l’APEI de Boulogne - « Le Chemin vert ».
Cela fait longtemps que l’on parle de ce projet au sein de la Commission Communale d’Accessibilité de la ville. Je souligne le fait que ce foyer est naît du désir et de la volonté des époux Darty qui ont décidé de créer plusieurs foyers afin de pallier le manque de structures d’accueil pour handicapés adultes. Une initiative a saluer d'autant qu'elle a réussi la synergie entre de nombreux acteurs de bonne volonté depuis les associations de Boulogne, le conseil général, et l'état.