Le diagnostic est partisan et subjectif; les réponses sont inexistantes. J'ai eu le courage de regarder sur i-télé le discours de Royal à Toulon. Première remarque, quand on s'adresse aux français, on les regarde dans les yeux, plutôt que de s'éterniser sur ses notes écrites (sans doute avec une police trop petite pour la madone). Et quand Royal se permettait plus de 5 secondes sans consulter ses précieuses notes, on avait le droit à un baffouillage pathétique. Alors oui, on a écouté parler de démocratie participative, d'ordre juste, de liberté, d'égalité et de fraternité. Génial! C'est super! Mais, en toute bonne foi, j'ai attendu les propositions et je le dis en toute objectivité: je lance un appel aux commentaires
pour me reprendre si je suis passé à côté d'une proposition CONCRETE. Ce que j'ai retenu, c'est le développement d'emplois tremplins (sans plus de précisions); la république payant le permis de conduire à certains jeunes, et un crédit à 0% pour les jeunes. Sinon, rideau. Pas un mot sur l'Europe. Pas un mot sur l'internationnal, pas un mot sur grand-chose... Elle dénonce encore un peu plus les "riches". Son compagnon aussi l'a déjà fait ("Je n'aime pas les riches") et pourtant, on connaît leur "malaise" actuel notamment en ce qui concerne l'ISF. (Là, on quitte le champ du débat politique, pour rentrer dans le champs de la psychopathologie avec la SCHIZOPHRENIE). Référence à Rimbaud (pitié, épargnez le); Mitterand, Diam's et Gambetta. Un point, c'est tout! J'ai connu des congrès de neuropsychologie ou de neurologie aux applaudissements plus enthousiastes. J'ai développé une grande empathie pour mes amis, jeunes militants PS, contraints d'applaudir le vide sidéral... Sérieusement, quand est-ce que l'on commence à parler projet contre projet?