
Hier soir, François Bayrou a annoncé dans l'édition du 20h de TF1 son intention de voter pour la motion de censure contre le gouvernement. C'est son droit! Il est dans l'opposition, on le savait déjà. Mais quand on me parle de "possibles" arrangements entre l'UMP et l'UDF notamment lors des prochaines législatives, ça me gène. Je ne souhaite pas que mon parti serve de "marchepied" à d'obscurs ambitieux, en goguette du côté de nos valeurs et de nos idées, quand ils y ont flairé leur strict intérêt personnel. Si les français s'étaient désinvestis de la politique, c'est qu'ils manquaient de repères. Si on partage nos valeurs: on nous rejoint; sinon, on assume son positionnement et celui de sa famille politique.

Y se discutait en séance nocturne dans l'hémicycle à quelques pas, nous discutions des nouveaux enjeux de l'élargissement. Avec Xavier Darcos, Sylvie Goulard, François Guéant et d'autres, une discussion enrichissante a pu s'engager. De manière interactive, durant le débat, nous avions à voter à main levée sur des questions précises. Je ne resiste pas à l'envie de vous faire partager quelques exemples:
La réunion organisée sur l'Europe par la Mairie, La FNAC, et le Mvt Européen du 92 a rassemblé beaucoup de monde hier soir dans l'amphithéâtre de l'Espace Landowski. Susan George a essayé de nous faire comprendre la dimension pro-européenne du NON à la constitution. Peu concluant! (et toujours pas de plan B en vue). Dominique Reynié est notamment revenu sur la peur du "plombier polonais", agitée comme un chiffon rouge devant les électeurs indécis. Un an après ce rendez-vous manqué, nos pays voisins n'ont pas oublié ce type de propos ressentis comme xénophobes. Patrick DEVEDJIAN (en photo ci-contre) a insisté sur le fait que l'Europe sera l'un des enjeux des élections présidentielles avec le chômage, la réforme de l'Etat, et la mondialisation. Il a aussi souligné que le "NON" français à la consitution européenne n'avait pas arrêté la marche en avant de l'Europe . (Qu'on se le dise...).

