C’était le samedi 25 octobre dernier, j’intervenais en binôme avec Jean Sarkozy à Clichy sur « la discrimination positive ». En préambule à son intervention, il déclarait à des jeunes aux patronymes maghrébins, à des militants handicapés, à des jeunes issus des « minorités visibles » ceci : « tout comme vous, lorsque je réussirai, je devrai me justifier à cause de mon nom, à cause de ce que je suis ». Juste prémonition qui aujourd’hui veut que Jean, parce qu’il s’appelle Sarkozy, se voit juger sur son nom plutôt que sur ses compétences.
On n’est pas nommé à la présidence de l’EPAD (même par l’Elysée) mais on y est élu. Jean Sarkozy n’a pas été nommé conseiller général de son canton à Neuilly mais élu au premier tour par les électeurs. Jean Sarkozy n’a pas été nommé président du groupe UMP au Conseil Général du 92 mais élu par ses collègues.
Parlons légitimité maintenant. Y a-t-il un âge particulier pour être légitime ? Y a-t-il des noms à éviter pour être légitime ? La confiance de ses électeurs et celle de ses collègues conseillers généraux ne suffit-elle pas à dessiner un minimum de légitimité ? Est-ce qu’être président du groupe de la majorité départementale ne constitue pas une certaine légitimité politique pour assumer justement une fonction de représentation politique à la tête de l’aménagement du quartier de la défense ?
Ce qui me choque sur ce sujet, c’est que des gens, qui n’ont jamais croisé de prêt ou de loin Jean Sarkozy, mettent en doute ses compétences. Je leur demande très sincèrement : « Que connaissez-vous de ses compétences ? ».
Pour le connaître personnellement, je ne vois qu’un jeune homme compétent, formidable orateur, connaissant ses dossiers, n’ayant rien sacrifié à la proximité, impliqué dans le projet du Grand Paris et particulièrement en lien avec les aspirations des élus des Hauts-de-Seine (des plus modestes aux plus illustres).
Il y a la politique « des guignols », il y a le journalisme qui survit sur le dos des « polémiques à fabriquer et entretenir pour faire vendre », il y a aussi la lâcheté de cartonner le « fiston » pour contester son père. Je ne tombe pas dans la victimisation, je considère tout simplement que Jean a les meilleures qualités personnelles et les atouts politiques pour assumer avec succès cette fonction.