J’étais hier soir à l’exposition « Picasso et les Maîtres » aux galeries nationales du Grand Palais. Expo « phare » de la rentrée, je n’ai pas été déçu. Hormis une organisation approximative voire absente, la quasi-impossibilité de recul physique sur les œuvres et des murs grisâtres peu enclins à mettre en valeur les peintures, cette expo est d’une richesse incroyable.
On y voit un Picasso en évolution, entre classicisme et académisme, allant de natures mortes aux portes de Cézanne jusqu’à des portraits proches de ceux du Greco. On y voit le cubisme formel allait s’égarer dans le pointillisme de Seurat. On y voit le passage étroit entre impressionnisme et fauvisme que tente de prendre Picasso pour s’affranchir des codes et des canons. Et puis, l’on goûte à une libération de son art dans des œuvres dérangeantes, aux couleurs explosives et aux lignes déformantes. Les hésitations, les péripéties et l’évolution d’un siècle résumées dans l’évolution d’un génie créatif. Traits virils, érotisme assumé, spontanéité et vivacité du geste et provocation irriguent cette exposition qui assume délibérément l’effet de contraste avec les maîtres. En effet, dans cette fureur, comme balisant les méandres de l’esprit d’un artiste tourmenté par son siècle, on retrouve avec une certaine émotion les œuvres des grands maîtres hors du temps. Le Greco, Renoir, Manet, Le douanier Rousseau, Toulouse-Lautrec, Vélasquez, Poussin, Zurbarah, Goya etc… Rien que ça !
Une expo d’une richesse incroyable à laquelle je vous conseille vivement de vous presser. Vous avez jusqu’au 2 Février mais la galerie est ouverte 24h sur 24 désormais…
La page de 2008 se referme et laissera dans ma mémoire de nombreux et beaux souvenirs. Mon mariage tout d’abord, entouré de mes amis, ma famille et mes collègues. Une belle journée pour un si beau moment.
Autre souvenir marquant, les élections municipales de Mars 2008 qui emmenèrent l’équipe de Pierre-Christophe Baguet à la mairie de Boulogne-Billancourt. Equipe à laquelle je suis fier d’appartenir. Mais ce dont je suis le plus fier, c’est d’avoir l’occasion presque chaque jour, de représenter notre ville et de servir mes concitoyens dans un domaine qui me passionne.
Beaucoup moins personnel mais souvenir incontournable de 2008, l’élection de Barack Obama qui, au-delà des poncifs éculés dont on nous a abreuvé, constitue un hymne bien singulier à la différence et à la non-différence. Paradoxe formidable qui doit pouvoir s’appliquer à autre chose qu’à la couleur de peau…
Je retiendrai aussi de 2008 une Europe qui a repris quelques couleurs à l’occasion de plusieurs crises (ce qui est triste mais ce qui est la loi du genre). Moralité, l’hyperactivité sait aboutir à quelques résultats tangibles, bien mieux que doctes scepticisme et passivité.
débats nécessaires et des grincements de dents salutaires. Notre président Nicolas Sarkozy, le premier ministre François Fillon et son gouvernement, ont eu la juste action bien avant d’avoir la juste réaction. Aujourd’hui, la France peut regarder la crise en face car elle est loin d’être pétrifiée dans une torpeur que d’autres pays ont laissé s’installer. Notre pays n’a pas reculé dans son œuvre de modernisation et c’est peut être là la meilleure des façons pour combattre cette crise. Alors oui, j’ai tendance à être confiant en la capacité de notre pays à surmonter cette crise. Cependant, j’ai aussi conscience que l’année va être difficile pour certains secteurs, pour certaines personnes. Autant que nous serons confiants et combatifs, il nous faudra être solidaires et attentifs à ceux que la crise touche de plein fouet.
2008 fut également toute particulière pour HANDI POP’, mouvement associé dont je suis vice-président, qui fédère les personnes concernés par le handicap à l’UMP. Une année mise à profit pour toujours plus sensibiliser et influencer notre famille politique. Sous l’impulsion de Frédéric Bouscarle, président de HANDI POP’, nous avons inscrit la préoccupation des problématiques liées au handicap à l’UMP comme un élan naturel et nécessaire. Nous sommes déterminés à continuer notre « lobbying » que nous voulons acharné, constructif et pragmatique.
Une UMP qui a aussi vécu une année 2008 bien singulière, année de transition et année de renouvellement. A sa tête tout d’abord avec l’arrivée de Xavier Bertrand et chez les jeunes de notre parti avec Benjamin Lancar. Au niveau local, sous l’impulsion de Thierry SOLERE, l’UMP a concrétisé sa dynamique de victoires initiée en 2007. La section de notre ville est redevenue politique, au sens noble du terme, dans le 92, et occupe enfin la place qu’elle mérite. De nombreux ministres sont venus à la rencontre de militants UMP Boulonnais toujours aussi mobilisés.