La charte UMP pour les élections municipales est disponible. C'est un effort symbolique mais qui montre une volonté réelle de rendre notre message politique toujours plus accessible. Si vous souhaitez la recevoir, en faire profiter l'un de vos proches, ou avoir cette charte disponible dans la permanence de votre candidat, faîtes nous parvenir vos coordonnées à : handipop@hotmail.fr
Commentaires
MUNICIPALES ALENÇON, LA COLERE DE GERARD DOITEAU APRES LA PRESENTATION DE LA LISTE DE LA MAJORITE PAR MARC LE PICARD
Étant intervenu, en tant que personne handicapée physique, lors de la dernière campagne présidentielle, je me suis rendu le 7 février 2008, comme de nombreux concitoyens et aussi adhérents de l'UMP à la présentation de la liste de la majorité municipale de Marc LE PICARD.
Je me permets de rappeler, pour votre information, que j'avais interpellé, à propos de la convention de l'ONU, le 28 avril 2007, Dominique BUSSEREAU, alors Ministre de l'Agriculture et de la Pêche, qui m'avait assuré, que « le candidat à la présidence lui-même m'enverrait une réponse dans la semaine ». La presse régionale, Ouest France, dans son numéro du 30 avril 2007, a publié ma demande et l’engagement de Dominique BUSSEREAU, concernant la réponse attendue de Nicolas SARKOZY.
Il faut savoir qu'à ce jour, qu'après une multitude de démarches, auprès de nombreux ministres, et une lettre recommandée datée du 14 janvier 2008, envoyée un Monsieur le Président de la République, je ne connais toujours pas la position de la France concernant la date de ratification de cette convention de l'ONU.
Pour en revenir aux élections municipales, sujet principal, de ce message, en arrivant dans la salle de réunion, l'attaché parlementaire de M. DENIAUD est venu me rencontrer pour me préciser « qu'il n'y aurait pas, au cours de cette présentation, de questions de la part du public ». Je lui ai répondu que cette situation était regrettable et que je m'interrogeais sur l'application de l'engagement N° 1 de la Chartre nationale des municipal de l'UMP :UNE EQUIPE IRREPROCHABLE ET OUVERTE. « Gérer la commune de manière irréprochable et avec intégrité : ouvrir les équipes et les postes à responsabilité à toutes celles et à tous ceux qui veulent mettre en œuvre notre projet municipal, aux jeunes, aux femmes, aux citoyens issus de la diversité et aux personnes handicapées... »
J'ai bien entendu respecté la consigne qui m'avait été donnée, mais j'ai pu découvrir, au cours de la présentation, qu'aucune personne handicapée n'avait été retenue.
La réunion étant terminée, Marie-Noëlle HOFFMANN numéro deux de la liste de Marc LE PICARD, a essayé de me convaincre, qu'il avait été envisagé de faire appel à un handicapé mais que pour de soi-disant raisons de parité et d'autres raisons..., ce projet n'avait pu se concrétiser.
Je suis de nouveau indigné et par le fait que l'on trouve toujours de bonnes raisons pour qu'une personne en situation de handicap ne puisse pas siéger avec un groupe de décideurs ou occuper un poste à responsabilité.
Je suis également scandalisé du résultat, car j’avais pris la précaution d’envoyer, en particulier à M. Alain LAMBERT, le 18 janvier 2008, à Mme Marie-Noëlle HOFFMANN, M. Yves DENIAUD, M. Christophe DE BALORRE le 23 janvier 2008 et à de nombreux adhérents de l’UMP, l'article« LES HANDICAPES, OUBLIES DES MUNICIPALES », publié dans le MONDE, de Mme Monique PELLETIER, présente aux derniers "Etats généraux du handicap" au Conseil général de l'Orne.
Je remarque au passage, avec beaucoup de regrets, que les membres de l'UMP ne s'appliquent même pas leurs propres engagements. Il reste un énorme travail à faire à l'intérieur de l'UMP pour que ses membres passent d'une vision paternaliste à la reconnaissance des droits des personnes en situation de handicap.
Gérard DOITEAU
gerard.doiteau@wanadoo.fr
Blog "HANDICAP ET CITOYENNETE"
http://etsinousaussi.typepad.fr/et_si_nous_aussi_les_pers/
Je récapitule : je ne connais pas la loi de février 2005 et je dois la relire, j’ai un comportement inacceptable, je n’ai pas de vision globale des problèmes des personnes handicapées en France, je n’ai pas de courage, mon éthique est plus que douteuse, mes prises de positions ont de graves conséquences, je me contente de pérenniser une vision paternaliste pour les personnes handicapées, je manque de courage et de volonté politique, je suis dans une bulle parisienne et je pratique une « politique de l’autruche ».
Me voilà habillé pour l’hiver ! Cela m’apprendra à avoir pris le temps de vous répondre ! Il me faudrait vous demander des excuses face à ce torrent d’insultes mais j’ai trop de respect pour votre capacité d’indignation. Je laisse aux observateurs objectifs le soin de juger le traitement dont vous me gratifiez ! Même les socialistes sont plus « soft » avec moi !
Cependant, je trouve regrettable qu’un jeune homme d’à peine 26 ans ait à faire la morale à quelqu’un qui a deux fois mon âge. Vous avez donc choisi les insultes et de nombreuses personnes de mon entourage se sont émues de vos attaques irraisonnées à mon endroit. Ce que vous avez du mal à comprendre, c’est ma position. Les associations oeuvrent sur des revendications « corporatistes », précises et déterminées. Elles ont la légitimité des personnes qu’elles représentent, avec un handicap bien particulier. Elles le font dans une grande intelligence et je les salue ici même. Leur action est entièrement légitime mais surtout utile.
Nous, M. DOITEAU, nous sommes un peu différents. HANDI POP’ est un mouvement POLITIQUE. Notre angle d’action est donc un peu différent. Le Handicap, il nous faut le considérer de manière globale, enchâssé dans la problématique du pouvoir d’achat, de l’ouverture à la diversité, des franchises médicales (dont je demande une extension de l’exonération aux personnes handicapées et aux ALD), de la représentativité du personnel politique, du contexte économique morose national et international etc… Bref, quand on choisi le chemin politique pour militer dans le domaine du handicap ; on se doit à un peu plus de diplomatie que vos interventions insultantes. Comme le disait un ancien locataire du quai d’Orsay : « la diplomatie, c’est quand tout le monde sait où il faut arriver ; tout l’enjeu étant de savoir comment l’on y parvient… ».
La loi de 2005 ; désolé, je la connais aussi bien que vous. La vision globale sur les personnes handicapées en France, je l’ai car je connais personnellement des situations de handicap dans ma vie quotidienne, je suis membre de la commission communale d’accessibilité de ma ville, j’œuvre sans relâche à l’UMP sur cette question, je suis en lien avec les grandes associations nationales qui traitent du handicap et avec les élus. Mon courage et ma volonté politique que vous dénigrez, cela se matérialise dans l’animation de l’unique mouvement, associé à un grand parti politique, qui œuvre sur les questions du handicap. Concernant ma bulle parisienne, sachez que je la regarde de l’extérieur. Je suis originaire de Vichy, j’ai fais mes études à Clermont-Ferrand, puis à Boulogne-Billancourt puis à Lille. Si j’arpente les allées du pouvoir, c’est parce que je n’insulte pas et donc, on m’offre la possibilité de venir m’exprimer. Parfois, je suis dans les allées du pouvoir, souvent, je suis aux côtés des personnes handicapées, des associations, des élus, de la CCA de Boulogne-Billancourt, de la DIPH, de la MDPH du 92. Ni soumis, ni aux ordres, ni téléguidé, je respecte la complexité et donc je suis respecté. Libre, je veux être libre, malgré vos insultes, pour incarner une voix nouvelle sur les questions de handicap.
Du courage, il en faut pour encaisser vos insultes qui, ne me touchent guère à un niveau personnel, mais qui apparaissent tellement contre-productives à mon mouvement, aux personnes en situations de handicap et à mon entourage. Ne vous trompez pas de cible. Demandez-vous pourquoi certains s’offusquent de vos insultes et ne vous répondent pas. Vous en voulez à la terre entière alors n’en voulez pas à ceux, qui oeuvrent dans votre sens mais d’une autre façon! Enrichissez plutôt que de démolir. Ne jugez pas trop car je ne sais pas quelle est votre légitimité. N’insultez pas les bonnes volontés. Ne dénigrez pas HANDI POP’. Vous, si prompt à publier mes réponses sur mon blog, votre blog, le blog de l’APF etc… n’hésitez pas! Je suis droit dans mes bottes! Le combat que je mène avec Handi pop’, il est sincère et le pire, c’est que j’ai la conviction qu’il est contributif… Démolissez, nous construisons… Quand les choses ne vont pas assez vite, il y a d’un côté les aigris et de l’autre, les battants. Je sais où est ma place et aucune insulte ne me fera dévier de mes objectifs, et de nos objectifs. Je ne suis pas élève candide qui reçoit n’importe quelle leçon de morale. Je dois le respect à mes aînés mais je demande ce même respect à l’endroit d’une action que ces mêmes aînés n’ont pas su initier…
Recevez, malgré vos injures, mes salutations respectueuses, tout en conservant l’espoir de vous voir témoin d’un peu de plus de respect de votre part…
"même les socialistes sont plus softs avec moi". Finalement, la question du handicap c'est comme la propreté des villes, ce n'est ni une question de gauche ni une question de droite...
GERARD DOITEAU, LA « HONTE » DE L’UMP
www.nipauvrenisoumis.org
Ce message s'adresse à tous les dirigeants du mouvement HANDI POP’, associé à l'UMP et bien entendu aux dirigeants de l’UMP. Celui-ci a pour objet de faire une mise au point claire et précise suite aux derniers commentaires (que j'ai publiés sur mon blog) de M. DENIZIOT Vice-président du mouvement HANDI POP’.
En préambule, je tiens à vous rappeler les déclarations que j'ai formulées à l'égard de M. DENIZIOT, sur ce blog, dans mon message du 5 janvier 2008 :
« Ceci dit, cher Monsieur, je souhaite que les échanges contradictoires que nous avons contribuent à faire avancer la cause commune que nous défendons et je tiens à vous féliciter pour votre engagement personnel et la qualité de vos exposés. »
Aussi, malgré nos échanges contradictoires, cette déclaration démontre, contrairement à ce que vous voulez faire croire, que j’ai un profond respect pour le dévouement personnel de Monsieur le Vice-président de HANDI POP’.
À aucun moment je n'ai eu l'intention de lui porter personnellement un quelconque préjudice, contrairement aux affirmations dernièrement formulées.
Ma démarche est de mettre en évidence : certaines prises de position, le cautionnement de certaines pratiques du Gouvernement, le refus de répondre à certaines questions sociétales (mondialisation de la reconnaissance des droits des personnes handicapées) et le refus de prendre en compte certaines propositions, de la part du mouvement HANDI POP’.
Mon seul but est d'apporter ma modeste contribution personnelle à la défense des intérêts des personnes en situation de handicap.
J'ajoute que malgré une infirmité motrice cérébrale de naissance, la découverte d'une sclérose latérale amyotrophique il y a trois ans, j'ai la chance de pouvoir exercer, depuis plus de 42 ans une activité professionnelle intéressante, normalement rémunérée, dans la même entreprise.
J'ai une vie de famille, des enfants, des petits-enfants. J'assume, pour ceux qui me qualifient de démolisseur, des mandats électifs sans cesse renouvelés depuis 1979.
Je rappelle simplement ces éléments pour que vous compreniez que je ne suis pratiquement pas concerné par les principaux thèmes qui motivent mon combat :
- l’obtention d’un revenu décent pour les personnes handicapées qui sont dans l’impossibilité d’avoir un travail,
- la possibilité d’avoir une vie sentimentale et de vivre dignement et librement en couple,
- l'accès pour les personnes handicapées à l'emploi, en particulier dans la fonction publique qui doit montrer l'exemple,
- la reconnaissance des personnes en situation de handicap en tant que personnes humaines et le respect de leur dignité,
- l'accès à la citoyenneté pleine et entière.
Je suis en conséquence d'autant plus libre pour parler de ces sujets de société sur lesquels Nicolas Sarkozy avait pris des engagements pendant la campagne présidentielle.
Vous remettez en cause ma légitimité me permettant de prendre position sur ces sujets. Je ne suis effectivement qu'un simple adhérent de l'UMP, qui était convaincu que les valeurs défendues par Nicolas Sarkozy, au cours de sa campagne, se traduiraient par des actions concrètes en conformité avec ces mêmes valeurs. Or, je suis obligé de constater, et je ne suis pas le seul, que les personnes handicapées, sont ignorées, oubliées, et leurs droits sont même bafoués (exemple de l'Education nationale).
Si, comme le décrivent la réponse de M. DENIZIOT, mais aussi les messages personnels qui m'ont été adressés, je suis aussi inutile, contre-productif, j’ai la rage, je suis prétentieux, je suis la « HONTE » de l'UMP, je suis uniquement un donneur de leçons…, vous avez la possibilité, étant proches des dirigeants, d'engager à mon encontre une procédure d'exclusion de l'UMP.
Je remarque au passage, que je n'ai pu faire passer mes commentaires sur le blog HANDI POP’, j'ai donc été censuré, en conséquence, vous refusez les débats contradictoires, qui sont à mon sens, générateurs d'idées innovantes. Vous avez laissé M. DENIZIOT seul, dans nos échanges et je tiens à souligner particulièrement son courage pour avoir accepté de publier sur son blog, mes commentaires.
M. DENIZIOT, estime que je l’ai insulté (je réfute totalement ces termes, il s'agit uniquement d'une confrontation de point de vue) et précise qu'il est « habillé pour l'hiver ». Vous avez pu constater que dans sa réponse, je suis aujourd’hui dans la même situation.. !. De plus, j'ai été destinataire d'un message personnel émis par l'UMP HANDIPOP avec pour objet «LA HONTE », non signé, c'est dire le courage de ces rédacteurs... ! Aussi, contrairement à M. DENIZIOT, je ne m’estime pas insulté, je suis particulièrement fier de la manière dont vous qualifiez mon action, vous m'avez même trouvé une seconde raison de continuer à vivre, malgré mes problèmes personnels.
Je suis fier, même si vous mettez ma légitimité en cause, car je vous mets au défi de me démontrer que les questions que je pose ne sont pas légitimes, vous les retrouverez à la fin de ce message.
La tactique politicienne, consistant à se considérer victime, est bien connue, elle est une manœuvre de diversion et est utilisée aujourd’hui au plus haut sommet de l’Etat, elle permet de vous justifier pour ne pas répondre aux réels problèmes posés, en effet dans votre message, il n'y a aucun élément sur les sujets de société faisant l'objet d'interrogations. Vous utilisez la forme pour vous exonérer de répondre sur le fond.
Vous vous félicitez de pouvoir rencontrer sans difficulté des personnalités du Gouvernement, il n'y a rien d'étonnant à cela et surtout rien d'exceptionnel, puisque votre rôle est de justifier, cautionner, communiquer sur les décisions prises par ce même Gouvernement, même si ces dernières sont en défaveur des personnes en situation de handicap. Vous êtes tout simplement « la courroie de transmission des idées de l'UMP » ce rôle, n’est en rien critiquable et je respecte vos convictions. Ce qui m'interpelle le plus, c'est que vous n'admettez aucune contradiction et surtout, vous êtes fermés à toute proposition venant même d'un adhérent de l'UMP. La plus importante étant la ratification de la convention de l'ONU, dans le respect des engagements de la France. J'aurais tendance à penser, pour terminer sur ce sujet, que l'UMP utilise HANDI POP’ uniquement pour se donner bonne conscience.
Vous saluez le rôle positif des associations de personnes handicapées, je suis sur ce point totalement en accord avec vous. Par contre, vous limitez leurs rôles à des revendications « corporatistes » alors qu’elles mettent en évidence de véritables sujets de société, votre déclaration est restrictive et sous-estime le travail de ces associations.
Mais revenons aux sujets qui ont été habilement éludés :
- Concernant le respect du préambule de la Constitution. Quand j'évoque ce sujet avec M. Philippe JUVIN, Secrétaire national de l'UMP chargé de la solidarité et du handicap, et avec vous même, vous me répondez que la loi du 11 février 2005 répond à cette problématique. Cette loi, je le rappelle, se limite à instituer le principe de compensation du handicap et n'a rien à voir avec les problèmes de ressources des personnes handicapées, que cette loi n'aborde pas, et j'avais donné l'exemple : « En étant très concret, à quoi serviraient les moyens matériels ou humain de compensation du handicap institués par la loi, qui nécessitent l'avancement des fonds, pour les personnes qui n'ont pas les moyens financiers d'assurer leurs propres besoins primaires, se loger se nourrir, se chauffer... ? »
Quand «je vous invite également à relire la loi du 11 février 2005, que vous ne semblez pas connaître», c'est bien entendu une image pour vous faire comprendre que cette loi n'aborde pas les problèmes des ressources des personnes handicapées.
Cette affirmation ne vient pas de moi, elle est le résultat de l'analyse du Comité d'entente regroupant plus de 50 associations de personnes en situation de handicap, qui sont à l'origine du mouvement « NI PAUVRE, NI SOUMIS ». Ce mouvement dont je rappelle l'adresse : www.nipauvrenisoumis.org , a pour objectif d'organiser une marche nationale des personnes en situation de handicap vers l'Élysée le 29 Mars prochain. Il faut savoir, qu'à ce jour, le pacte de soutien, que je vous invite à signer, a recueilli plus de 5000 signatures.
- Concernant les exonérations du Ministère de l'Education nationale de ses obligations à l'égard des personnes en situation de handicap. Au moment où on parle de restituer la morale à l'école, il me paraît important de publier un nouveau le commentaire suivant :
La première remarque que l'on peut faire, c'est l'ambiguïté de votre position. Vous déclarez dans un premier temps que c'est purement et simplement un scandale et vous évoquez ensuite cette situation en termes de pragmatisme, je suis véritablement consterné par votre argumentation car vous finissez par accepter cette situation.
Alors que Nicolas Sarkozy avait déclaré :
« … je veux rendre opposables devant les tribunaux les principes (…) de scolarisation des enfants handicapés dans les établissements ordinaires ».
« Je suis choqué lorsque des entreprises préfèrent payer une amende plutôt que d'embaucher au moins 6% de personnes handicapées, et scandalisé que les administrations ne respectent pas le quota de 6% »
Je le répète à nouveau, cette décision prend en otage les élèves handicapés sans auxiliaires de vie scolaire au détriment d'adultes handicapés sans emploi. Quelle contradiction avec les engagements du Président de la République et les actes de sont Gouvernement. Quelle trahison envers les personnes en situation de handicap de France... ! Le Ministère de l'Education nationale est la première institution qui devrait montrer les exemples du respect des valeurs et de l'acceptation de la diversité humaine.
Indiquer que le fonds d'insertion professionnelle des personnes handicapées dans la fonction publique, n'est pas en manque de moyens pour l'instant, cela ne peut être qu'une évidence puisque que les ministères, en particulier celui de l'Education nationale n'emploie pas 6 % de personnes en situation de handicap.
Il faut savoir que pour la deuxième année consécutive, l'Education nationale, premier employeur de l'État, n'aura pas versé son dû (17 millions d'euros), au Fonds d'insertion des personnes handicapées dans la fonction publique.
Si l'on continue dans votre logique, pourquoi les collectivités locales n'exigeraient-elles pas d'être aussi exonérées, sous prétexte d'avoir rendu les lieux publics accessibles ?
En tout cas, Jacques Chirac avait au moins le courage de qualifier cette manœuvre de « filouterie », alors que vous n'avez même pas le courage de dénoncer cette « malversation » et semblez même vous en accommodez par votre pragmatisme dont l'éthique est plus que douteuse. Vous ne mesurez pas, Monsieur le Vice-président DE HANDI POP’, toutes les conséquences de vos prises de positions et de vos soutiens.
- Concernant l'exclusion des personnes en situation de handicap de la politique d'ouverture et de diversité des instances dirigeantes de l'UMP.
Monique PELLETIER, dans son article publié dans le MONDE, que vous pouvez retrouver sur ce blog « LES HANDICAPES, OUBLIES DES MUNICIPALES », a malheureusement raison. Nous avons à ALENÇON, un exemple tout à fait significatif, à propos duquel vous pouvez consulter l'article de OUEST FRANCE sur mon précédant message.
- Concernant la future présidence Européenne de la France. Qu'entendez-vous par principe de non-discrimination en matière de biens et de services ? Je constate dans vos commentaires, que la ratification de la Convention relative aux droits des personnes handicapées de l'ONU n'est pas à l'ordre du jour, alors que la Communauté Européenne a planifié sa ratification sur l'année 2008, document de la Commission Européenne du 10 septembre 2007 en ma possession.
Cette Convention a provoqué une prise de conscience mondiale de la reconnaissance des droits des personnes handicapées.
La France, se replie sur elle-même en s’obstinant à ne pas respecter ses engagements signés le 30 mars 2007 à l'ONU, alors qu'elle a réaffirmé récemment auprès des instances européennes sa volonté de faire de la politique en faveur du handicap l'un des principaux axes de la présidence française de l'Union européenne.
Cette contradiction va générer le scénario suivant :
Alors que l'Union Européenne a prévu de ratifier la Convention de l'ONU sur 2008, la présidence de la France, dont les dirigeants ne veulent pas reconnaître les droits de ses propres personnes en situation de handicap, va faire en sorte que l'Union Européenne ne pourra pas ratifier en 2008, comme elle en avait initialement l'intention, la Convention de l'ONU.
Si malheureusement ce scénario devient une réalité, la présidence de la France aura pour effet de retarder la reconnaissance des droits des personnes en situation de handicap à l'intérieur de l'Union Européenne.
- Concernant mes propositions.
La première, rejoint l’avis de M. DENIZIOT, concernant les difficultés d'harmonisation des politiques européennes des personnes handicapées, étant donné le nombre de ministères concernés. Nous pouvons faire exactement le même constat en France quand on analyse les différents engagements du Président de la République et la façon dont la multitude de ministères concernés mettent en œuvre les orientations politiques sur le handicap annoncées. La réalité montre que ces ministères cherchent plus à tirer parti de la situation au détriment des personnes en situation de handicap. Exemples : l'Education nationale, le Budget, la Santé...
Aussi, pour éviter toutes ces dispersions, veiller à la cohérence des décisions, veiller à l'efficacité des plans d'action, il me paraît nécessaire de mettre en place un Ministre chargé des personnes en situation de handicap.
La seconde proposition consiste à rédiger un argumentaire mettant en exergue l'intérêt la ratification la Convention relative aux droits des personnes handicapées de l'ONU. Cet argumentaire pourrait être cosigné par l'UMP et HANDI POP’ et surtout envoyer à chacun des députés et des sénateurs de toutes tendances politiques confondues, afin de les sensibiliser sur le sujet.
La troisième proposition à est l'opportunité qu'offre cette Convention relative aux droits des personnes handicapées de l'ONU pour la France, qui devrait la ratifier rapidement pour montrer l'exemple aux autres pays.
Cette Convention pourrait être pour les pays de l'Union Européenne, un excellent support, un excellent référentiel pour harmoniser les politiques européennes concernant les personnes en situation de handicap.
Cette démarche ambitieuse aurait toutes les chances de réussir à condition que la France prenne l'initiative d'assurer, pendant sa présidence, la promotion de cette Convention.
La France a la possibilité de jouer un rôle de premier plan à condition que ces dirigeants, aux plus hauts niveaux, en expriment la ferme volonté politique et qu'ils s'imposent à eux-mêmes d'appliquer les obligations nécessaires, afin de montrer l'exemple.
Mesdames et Messieurs, je vous remercie d'avoir pris le temps de lire ce message, et je vous présente toutes mes excuses au cas où vous considérez que je vous fais perdre votre temps. Sachez, que si je suis aussi nuisible à votre société, comme vous le laissez entendre, je le répète, vous avez la possibilité d'engager une procédure d'exclusion à mon encontre.
« Quand on ne veut plus de son chien, on dit qu'il à la rage » c'est bien d'ailleurs ce que vous avez laissé entendre dans vos messages..., aussi, vous avez maintenant la possibilité de passer à l'action.
En tout cas, quoi qu'il arrive, je suis bien décidé, à mener un dernier combat, avant de quitter ce monde, pour qu'enfin, la France reconnaisse ses enfants en situation de handicap, comme des êtres humains, capables eux aussi, de penser, de réfléchir, d'agir, de décider... et ainsi d'apporter une valeur ajoutée à notre société.
Gérard DOITEAU
gerard.doiteau@wanadoo.fr
Blog "HANDICAP ET CITOYENNETE"
http://etsinousaussi.typepad.fr/et_si_nous_aussi_les_pers/