Devant le parlement Israëlien, le président de la république, Nicolas SARKOZY, a tenu un discours que je salue. Depuis 1982, avec François Mitterrand, aucun responsable politique français de premier rang n’avait eu l’occasion de s’exprimer. C’était donc un discours très attendu par la France, le proche orient et la communauté internationale. Notre président, dans son franc-parler qu’on lui connaît est donc intervenu sur l’essentiel : la PAIX. Moyennement au fait de tous les tenants et aboutissants du sujet, je me suis toujours demandé l’intérêt d’être pro-israëlien ou pro-arabe… Un peu naïvement, j’ai toujours pensé qu’il fallait être « pro-paix », tout simplement. On ne fait pas la paix en soutenant un camp. On ne fait pas la paix contre mais AVEC.
Jérusalem, symbole des déchirements religieux passés, a sans doute vocation à être symbole de la paix retrouvée et du rassemblement. C’est pourquoi, contrairement à des déclarations un peu impulsives de part et d’autres, je pense que Jérusalem a vocation à être terre de rassemblement entre les religions du Livre. Notre président a donc raison de vouloir Jérusalem où tous les lieux de cultes sont accessibles pour tous dans une ambiance pacifiée.
Moins applaudit par la Knesset, le président a appelé à l’arrêt de la colonisation, condition effectivement incontournable à la recherche de la paix. Il n’a cependant pas oublié de rappeler à son devoir le peuple palestinien de combattre avec engagement le terrorisme.Je suis heureux que Nicolas SARKOZY ait souligné que la France sera toujours aux côtés d’Israël pour défendre son autonomie et sa liberté. Je suis encore plus heureux d’entendre que la France est à la disposition d’Israël ET de la Palestine pour chercher la paix que le monde entier attend.
Je pense effectivement qu’il est ANORMAL que des enfants naissent avec d’emblée, pour seul horizon, l’objectif de venger leurs pères, leurs mères et leurs familles des agressions issues d’une incompréhension et d’une non-communication invraisemblables. Au grès d’un chaos qui n’a que trop duré, d’un sang qui n’a que trop coulé, c’est à la volonté d’Israël que notre président appelle, c’est à la responsabilité de l’état palestinien, et c’est à l’abolition des tournures d’esprit pro-palestinien ou pro-israëlien. PRO-PAIX, c’est l’état d’esprit le moins évident mais il est indispensable et j’y souscris.