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stade du saut du loup

  • La majorité municipale s'engage pour le sport dans notre ville, l'opposition chahutée

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    L’opposition municipale de messieurs Fourcade-Vincent-Baroli etc. n’aura pas fait le déplacement pour rien, samedi matin dernier, à l’occasion d’un conseil municipal extraordinaire sur le sport à Boulogne-Billancourt… …

    Un conseil municipal extraordinaire pour la majorité afin de proposer à la représentation municipale un plan d’investissement de près de 40 millions d’euros pour le sport et notamment la pratique de plein air. Ce conseil municipal venait donc consacrer un accord historique entre l’ACBB, le TCBB, et les riverains concernés par les projets envisagés. Je dis historique car après des décennies de carence à cet endroit, la majorité municipale venait proposer une délibération en mesure de rattraper une part de ce retard non moins historique.

    Fidèle « malheureusement » à elle-même, notre opposition de droite s’est lancée dans une critique aveugle et singulièrement politicienne de notre action sur le sport.  Sans gêne quant à leurs inactions et renoncements des années durant, cette partie de notre opposition nous a expliqué ce qu’il fallait faire alors qu’elle n’a pas du tout su le faire auparavant. L’exercice se voulait flamboyant, pour elle, au début mais devint rapidement pathétique et très vite conspuée avec fracas par le public présent  à ce conseil municipal. Les interventions de messieurs Cohen et Vincent furent durement « saluées » par une assistance qui ne juge que par les faits. L’ancienne majorité a laissé le sport boulonnais s’enliser dans les difficultés qu’on lui connait aujourd’hui. La majorité municipale d’aujourd’hui est venue proposer un rattrapage nécessaire, légitime et impérieux à cette situation. Nos propositions sont très fortement soutenues par le Boulogne-Billancourt sportif.

    Cette opposition municipale en fut aussi surprise qu’excédée. C’est le moins que l’on puisse dire… Peut-être un peu trop sûrs d’eux, ils n’avaient pas imaginé le revers sifflant et cinglant qu’ils ont subis par une assistance boulonnaise sportivement engagée au meilleur sens du terme.  

    J’ai voté des deux mains cette délibération car elle donne à notre ville des moyens à la hauteur de ses espérances. Sportif du dimanche, papa d’un futur petit sportif, jeune élu amoureux du sport amateur et professionnel, cette délibération projette notre ville vers une vie sportive communale à la hauteur des attentes des boulonnais. Le reste n’est que péripétie politicienne sans grand intérêt pour les boulonnais. Dans cette opposition, ils vous diront le contraire, je vous dis ce que nous, nous avons voté, pour les sportifs de Boulogne-Billancourt. Vous savez ce qu'ils n'ont pas fait, je vous dis ce que nous, nous faisons!

  • Stade Français - Stade du Saut-du-Loup: les 7 maires de GPSO répondent aux récents "délires" de Max Guazzini

     

    parisien logo.jpgS'ils s'affrontaient sur un terrain de rugby, Pierre-Christophe Baguet et Max Guazzini se livreraient sans aucun doute à une explication musclée, plaquages hauts et coups bas au détour d'un regroupement.

     

    Interpellé jeudi soir durant le conseil municipal par Marc Fusina, élu d'opposition (PS), au sujet du probable départ de l’ACBB rugby du stade du Saut-du-Loup dans le bois de Boulogne à la fin de la saison, le député-maire (UMP) de Boulogne-Billancourt a fustigé le président du Stade Français qui, selon lui, prône « le sport paillettes et veut installer ses mercenaires au Saut-du-Loup au détriment des 700 enfants licenciés à l'ACBB rugby ».

     

    Boulogne-Billancourt milite depuis presque trois ans contre le projet de reconstruction du stade Jean-Bouin porté par le voisin parisien. Une guérilla qui a fini par lasser Max Guazzini, comme il le confiait dans l'édition du « Parisien » parue lundi dernier, et sans doute la mairie de Paris. Afin de permettre aux membres de l’ACBB de rester au Saut-du-Loup, les maires de Grand Paris Seine Ouest (GPSO) affirment avoir vainement tenté de garder l'effectif du Stade Français sur les pelouses de Marcel-Bec à Meudon « M. Guazzuni ment quand il dit que je l'ai poussé dehors de Marcel-Bec, assure Pierre-Christophe Baguet. Quatre réunions techniques ont eu lieu en 2009 et 2010 avec les représentants du Stade Français. Nous avons donné notre accord à M. Guazzini pour des créneaux horaires supplémentaires. Nous lui avons même promis de payer les 800 000 i de travaux pour les vestiaires et le bâtiment administratif ». Pourtant, Max Guazzini n'a pas pris part à la réunion du 24 juin à l'hôtel de ville de Boulogne qui devait sceller l'accord Une visite « sans objet et trop tardive » pour le président stadiste. Son équipe avait d'ailleurs déjà repris l'entraînement dix jours plus tôt sur les pelouses refaites à neuf de la Cité universitaire, près du stade Charléty, devenu leur antre en attendant la livraison du nouveau Jean-Bouin en 2013. Le choix du futur locataire du Saut-du-Loup revient maintenant à la mairie de Paris.

     

    « Depuis 2004, on essaie d'avoir des accords avec l'ACBB pour partager le Saut-du-Loup mais ils ont toujours refusé »,assure Max Guazzini. Si la concession de l'infrastructure située dans le bois de Boulogne revient l'an prochain au Stade Français, elle ne servira pas qu'aux dieux du Stade mais à l'ensemble du club. « Par manque d'équipements, nous refusons chaque année des centaines de jeunes, regrette Max Guazzini. Beaucoup rejoignent d'ailleurs l’ACBB ».

    Jérôme Bernatas