Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Conseiller Municipal délégué aux personnes handicapées : tout un programme

1796875273.jpgJe l’avoue, j’ai un peu délaissé mon blog dans cette période post-électorale. Je vais y remédier dès à présent. Dans le tourbillon d’une campagne électorale municipale, on met un peu de côté sa vie personnelle et son travail… c’est un constat ! Les élections sont passées, nous avons été élus… Il y a donc eu besoin de remettre un peu d’ordre dans sa vie privée (vous n’imaginez pas tout ce qu’on peut repousser comme échéances diverses) et remettre un peu d’ordre dans un travail très prenant au service des personnes âgées ayant des pathologies cérébrales liées à l’âge. Tout a reprit un cours plutôt normal si ce n’est que désormais, je suis conseiller municipal délégué aux personnes handicapées.

C’est avec une joie immense que je me lance dans ce défi que j’avais souhaité  plus que tout. Déjà, j’ai rencontré les responsables de la direction du logement et des affaires sociales. Déjà, je travaille de manière étroite avec la responsable de la mission handicap de Boulogne-Billancourt. Avec pour mission de porter le thème du handicap de manière transversale, vous imaginerez la tâche qui m’attend! Emploi, logement, culture, sport, voirie, scolarité, santé, accès à la citoyenneté sont autant de thèmes  dans lesquels je me dois d’imprimer le REFLEXE HANDICAP. Bref, c’est une période passionnante où, je vous l’assure, j’ai pris une grande conscience des responsabilités que je porte. Je me suis battu pour être à ces responsabilités, je me battrai pour en être digne et faire progresser le quotidien de nos concitoyens en situations de handicap à Boulogne-Billancourt.

 

Commentaires

  • Quelles sont vos priorités pour les handicapés de Boulogne-Billancourt?

  • "Pourquoi avoir censuré mon commentaire sur votre message "Je suis pour aller très loin dans l'ouverture, y compris jusqu'aux personnes handicapées... Le Bilan." ??? Penserez vous le remettre ???"

  • @ ILAN: ma priorité actuelle, en tant que nouvel élu délégué aux personnes handicapées, c'est de rencontrer un maximum d'acteurs impliqués dans le handicap au niveau de la municipalité, les fonctionnaires et les associations. J'essaye de faire un peu l'état des lieux, de voir ce qui marche et ce qui ne marche pas, les projets de chacun, et de me familiariser avec la chaîne de décisions. Ma priorité par dessus tout, c'est la TRANSVERSALITE. Je ne souhaite pas "segmenter" mes efforts dans tel ou tel domaine dans le sens où je considère que le logement, l'emploi, la scolarité, l'accès à la citoyenneté, l'accès à la culture et au sport, la voirie etc... forment une chaîne continue où tout se tient. Ma priorité sera donc cette vision transversale du handicap pour faire diminuer les situations de handicap générées par l'absence d'un reflexe handicap. Ce "reflexe handicap", c'est ce que je souhaite imprimer à mon action auprès de mes collègues maires-adjoints et conseillers municipaux en concertation avec les personnes handicapées, leurs familles, les associations et les travailleurs médico-sociaux concernés par l'intermédiaire de la Commission communale d'accessibilité (que je réuni dès le 14 Mai). Je mettrai également toute mon énergie pour que soit respectée la loi de février 2005 et son échancier très précis.

    @ Vincent: mea culpa, j'ai "censuré" deux commentaires que j'ai trouvé outranciers. Votre commentaire était peut-être de ceux là... Je ne cache à personne que je suis en période "d'apprentissage" et, il est vrai, je me dois d'être plus serein, plus apaisé dans mes réponses sur mon blog et me dois de recevoir les contradictions avec plus de bienveillance. Alors ne criez pas "au régime chinois" et permettez moi de vous demander de déposer à nouveau votre commentaire. J'y répondrai point par point, en toute séréntité, et avec un grand plaisir.

  • message "Je suis pour aller très loin dans l'ouverture, y compris jusqu'aux personnes handicapées... Le Bilan."


    Monsieur,

    Je voudrais réagir à plusieurs points et à plusieurs réponses que vous donnez à vos visiteurs.

    Le premier qui est le plus choquant est la façon dont vous parlez de M. Goasguen, ancien ministre, député et maire du 16ème arrondissement de Paris, brillamment élu au 1er tour des municipales. On ne peut en dire au tant de tous …

    Je ne doute pas un instant que M. Bousecarle est très compétent, mais être handicapé n’est pas non plus un passe droit, et une marque de compétence. Alors dire que monsieur Goasguen « a râté le coche », « a fait une faute politique et az manqué une occasion » et qu’on « ne peut pas forcer certains à être intelligent ou visionnaire » est un peut fort.

    Je connais M. Goasguen et je sais que c’est quelqu'un de très humain. Si il ne l’a pas pris, je pense que c’est parce que sa liste devait être déjà faite et pas « un oubli ».

    Vous dîtes que Mme de Panafieu a eu « la dignité de témoigner personnellement à Frédéric son incompréhension » mais je me souviens pas avoir vu sur sa liste une personne handicapée non plus. Alors, elle aussi elle semble « s’affranchir de l’engagement n°1 de la charte des municipales de l’UMP ». N’a t’elle pas elle aussi « râté le coche » ???

    Alors vous aussi « si prompt à donner des leçons ça et la », vous devrez peut être rétablir certaines vérités.

    Ensuite vous dîtes M. Bouscarle « se préoccupe beaucoup des difficultés de ses concitoyens handicapés ». Alors là, si vous me permettez de réagir et de me questionner sur ce point. Samedi, j’ai été à la manifestation « ni pauvres, ni soumis » pour soutenir cette marche et pour soutenir mon neveu handicapé. Et je n’ai pas vu de banderoles handipop. Et là aussi, je voudrais dire que je suis assez choqué de voir votre commentaire en temps que vice-président d’handipop dire à Catherine dans un message soporifique que finalement vous ne participerez pas à la manifestation.

    Je suis militant UMP et il m’empêche pas d’être « interpellé » et « interpellant ». Faire de la politique c’est savoir aussi interpellé quand il le faut. Ce n’est pas obligé de toujours dire ce que pense son parti politique. Il faut savoir prendre des positions et ne pas être comme une anguille entre deux eaux. Alors votre attitude, courage, fuyons, me surprend un peu, surtout de la part de quelqu'un d’engagé.

    Enfin je voudrais réagir à votre arrogance par rapport aux internautes qui vous écrivent. J’ai remarqué que vous aviez une perte de contrôle face à ceux qui vous contredisent et vous êtes insultant. Je prends comme exemple M. Doiteau, M. Ilan, Kmille, etc. Lire Libération, ou Marianne n’est pas une tare pas plus que ceux qui lisent le Monde ou le Figaro …

    J’espère ne pas avoir été trop long dans mes réactions.

    Vincent

  • Cher Vincent,
    Merci pour vos réactions auxquelles je vais répondre en toute sincérité.
    Vous avez été choqué de la façon dont j’ai parlé de M. Goasguen. Si vous voulez me faire dire que j’ai eu « la main lourde », alors admettons. J’ai eu l’occasion de le rencontrer personnellement à l’assemblée nationale sur ce sujet. Je suis donc d’autant plus surpris qu’ayant l’occasion d’avoir un candidat, certes handicapé, mais surtout compétent, il n’ai pas saisi cette chance. Je voudrai vous expliquer ma profonde déception, cher Vincent, en vous expliquant pourquoi c’est une occasion manquée. Les femmes, par exemples, ont longtemps été mises de côté dans le personnel politique alors qu’elles étaient nombreuses à militer, à se rendre aux meetings, à s’investir dans leur circonscription etc… Voyant les choses ne pas évoluer, une loi a été promulguée pour briser ce « plafond de verre ». Concernant les personnes handicapées, les choses sont bien différentes car elles sont assez rares à s’investir dans les appareils politiques. Il n’y a pas de plafond de verre, le « réservoir est presque vide » ! C’est toute l’action de HANDI POP’ que d’encourager et de permettre aux personnes en situation de handicap d’investir la vie politique. Les candidats, les cadres et dirigeants politiques, me semblent donc partager une part de responsabilité et même si pour l’instant, les gestes ne peuvent qu’êtres symboliques et peu nombreux, ils ouvrent la voie à un progrès de la représentativité du personnel politique. Je ne doute pas que la constitution de la liste dans le XVI fut compliquée, comme partout d’ailleurs et c’est bien normal mais permettez moi au moins de considérer que c’est une occasion manquée et de le dire de manière apaisée. Vous faites référence à Mme de Panafieu. Effectivement, je ne pense pas qu’elle présentait parmi sa liste une personne handicapée peut-être tout simplement car elle n’avait pas la chance d’avoir un militant certes handicapé, mais surtout investi, compétent et demandeur dans son entourage. Peu d’élus ont eu l’occasion de pousser l’ouverture à la diversité jusqu’aux personnes handicapées car ils n’avaient tout simplement pas le choix. Cela renforce d’autant plus la responsabilité de ceux qui avaient cette chance.

    Concernant la manifestation « ni pauvres, ni soumis », ne soyez pas choqué par ma réponse faite à Catherine. Vous n’êtes pas d’accord avec ma position, c’est un fait, c’est votre droit. Permettez-moi de ne pas changer une virgule de ce que j’ai répondu. (Désolé si vous avez trouvé cela soporifique !). Vous n’adhérez pas à cette position, d’autres y adhèrent totalement. Vous êtes militant UMP, vous avait choisit d’être interpellé (personnellement et politiquement) et interpellant aux côtés d’associations apolitiques, c’est tout à fait respectable et il ne me viendrait pas à l’esprit de le critiquer. Puisque nous sommes de la même famille politique, accordez nous au moins la tentative d’essayer autre chose et venez discuter avec nous, je vous y invite.
    Effectivement, on est pas obligé de dire mot pour mot ce que pense son parti politique. C’est notre cas et pour ne reprendre qu’un exemple, les franchises médicales est un sujet sur lequel je ne suis pas sur la même ligne que mon parti. J’ai eu l’occasion de le dire à différents interlocuteurs et sur les ondes radio de « Vivre FM ». HANDI POP’ n’est pas né de la volonté de l’UMP mais de militants handicapés ce qui nous donne une certaine liberté de parole. A nous, effectivement, de toujours la défendre du mieux possible.

    Concernant votre métaphore de « l’anguille entre deux eaux » et la référence au « courage fuyons », je vous demande d’attendre un peu et de me juger sur les résultats. Et puis désormais, vous connaissez mes nouvelles responsabilités en tant qu’élu chargé des personnes handicapées. De fait, je n’ai pas l’impression de fuir mes responsabilités, et malgré mon jeune âge, je mettrai autant de courage qu’il le faut mais aussi de détermination pour être digne de ma nouvelle fonction. Vous jugerez.

    J’en termine sur mon arrogance. Je n’ai pas toujours été très tendre avec ce cher M. Doiteau et ce très cher Ilan. Je pense effectivement que je me dois d’être plus diplomate avec certains contradicteurs. Etant au début de mon engagement politique, je pense que j’aurai de plus en plus à recevoir des contradictions étayées ou non, honnêtes ou non. Je dois en tout cas faire en sorte que la mauvaise foi, le mauvais esprit et parfois la diffamation glissent sur moi comme la pluie sur les plumes d’un canard. Ne pas sur-réagir à l’insignifiant et réagir plus à ce qui le mérite. Que voulez-vous, j’apprends tous les jours ! Finalement, il n’est pas si simple de faire de la politique autrement mais il ne faut pas y rennoncer.
    (concernant ma réponse à Kmille, je ne vois pas un mot plus haut que l’autre, ni arrogance, ni quoi que ce soit qui y ressemble, désolé !).

    Voilà cher Vincent, je sais que j’ai été long et sans doute très soporifique mais j’espère que selon vos critères, je n’ai pas « perdu le contrôle » et répondu globalement à vos questions.

    Au plaisir de vous rencontrer,

    pierre

  • 90% des Jeunes Populaires n'auraient pas renouvelé leur adhésion en 2008. C'est ce qu'a annoncé Roger Karoutchi le 29 mars dernier au siège parisien de l'UMP lors d'un débat sur l'engagement des jeunes en politique. Seuls 10%, donc, resteraient fidèles au mouvement des jeunes de la majorité. Qu'en pensez-vous?

Les commentaires sont fermés.