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rugby

  • Stade Français - Stade du Saut-du-Loup: les 7 maires de GPSO répondent aux récents "délires" de Max Guazzini

     

    parisien logo.jpgS'ils s'affrontaient sur un terrain de rugby, Pierre-Christophe Baguet et Max Guazzini se livreraient sans aucun doute à une explication musclée, plaquages hauts et coups bas au détour d'un regroupement.

     

    Interpellé jeudi soir durant le conseil municipal par Marc Fusina, élu d'opposition (PS), au sujet du probable départ de l’ACBB rugby du stade du Saut-du-Loup dans le bois de Boulogne à la fin de la saison, le député-maire (UMP) de Boulogne-Billancourt a fustigé le président du Stade Français qui, selon lui, prône « le sport paillettes et veut installer ses mercenaires au Saut-du-Loup au détriment des 700 enfants licenciés à l'ACBB rugby ».

     

    Boulogne-Billancourt milite depuis presque trois ans contre le projet de reconstruction du stade Jean-Bouin porté par le voisin parisien. Une guérilla qui a fini par lasser Max Guazzini, comme il le confiait dans l'édition du « Parisien » parue lundi dernier, et sans doute la mairie de Paris. Afin de permettre aux membres de l’ACBB de rester au Saut-du-Loup, les maires de Grand Paris Seine Ouest (GPSO) affirment avoir vainement tenté de garder l'effectif du Stade Français sur les pelouses de Marcel-Bec à Meudon « M. Guazzuni ment quand il dit que je l'ai poussé dehors de Marcel-Bec, assure Pierre-Christophe Baguet. Quatre réunions techniques ont eu lieu en 2009 et 2010 avec les représentants du Stade Français. Nous avons donné notre accord à M. Guazzini pour des créneaux horaires supplémentaires. Nous lui avons même promis de payer les 800 000 i de travaux pour les vestiaires et le bâtiment administratif ». Pourtant, Max Guazzini n'a pas pris part à la réunion du 24 juin à l'hôtel de ville de Boulogne qui devait sceller l'accord Une visite « sans objet et trop tardive » pour le président stadiste. Son équipe avait d'ailleurs déjà repris l'entraînement dix jours plus tôt sur les pelouses refaites à neuf de la Cité universitaire, près du stade Charléty, devenu leur antre en attendant la livraison du nouveau Jean-Bouin en 2013. Le choix du futur locataire du Saut-du-Loup revient maintenant à la mairie de Paris.

     

    « Depuis 2004, on essaie d'avoir des accords avec l'ACBB pour partager le Saut-du-Loup mais ils ont toujours refusé »,assure Max Guazzini. Si la concession de l'infrastructure située dans le bois de Boulogne revient l'an prochain au Stade Français, elle ne servira pas qu'aux dieux du Stade mais à l'ensemble du club. « Par manque d'équipements, nous refusons chaque année des centaines de jeunes, regrette Max Guazzini. Beaucoup rejoignent d'ailleurs l’ACBB ».

    Jérôme Bernatas