Mon intervention sur le logement au Meeting de Colombes

J’ai eu l’honneur de présenter nos propositions sur le logement mardi soir à Colombes aux côtés de Valérie PECRESSE, Rama YADE, Chantal JOUANNO, Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET, Roger KAROUTCHI, Patrick DEVEDJIAN, André SANTINI et Frédéric LEFEBVRE. (Merci à Valérie et Rama pour leur confiance). Un peu intimidé par les illustres orateurs qui m’ont précédé, j’ai essayé de développer notre programme pour mettre fin à la pénurie de logements en Ile-De-France.

4 axes portent nos propositions :

1 : La création de 70 000 logements dans le cadre du Grand Paris en utilisant les terrains abandonnés et en incitant les maires financièrement à construire dans le respect de la mixité sociale.

2 : Une politique du logement « sur mesure » pour les classes moyennes, les familles, les étudiants, les jeunes actifs, les seniors, les zones urbaines sensibles.

3 : Garantir des logements adaptés pour les personnes handicapées et les personnes âgées dépendantes.

4 : Développer une offre de logements écologiques et économiques.

Ces 4 points se déclinent en de multiples propositions que vous pouvez retrouvez dans notre programme. Quoi qu’il en soit, ceci est à l’image de l’ensemble de nos ambitions tournées vers le concret, le pragmatisme et surtout le quotidien des franciliens. Autant de notions oubliées par « Huchon et son orchestre ».

Encore quelques jours pour mobiliser, convaincre et donner de l’ambition à notre région avec Valérie PECRESSE ! On compte sur VOUS!

*merci à Rachid Chaker pour la photo.

 

Dérapage: Quand le maire d'Angoulême Valaud assimile les jeunes populaires de l'UMP à la jeunesse hitlérienne

 

 

Le maire d’Angoulême Philippe Lavaud a dérapé sérieusement en comparant les jeunes populaires de l’UMP à la jeunesse hitlérienne. Motif de l’ire, quelques photos de ce monsieur en vacances sous-titrées de commentaires goguenards fustigeant son manque d’ « appétence au travail » mais aussi, malheureusement, de propos insultants que je condamne comme tout le monde d’ailleurs.

 

Le « hic », c’est que ce Monsieur Lavaud a perdu ses nerfs. « Chatouillé » par une succession de sondages plutôt peu réjouissants pour le PS (mettant à mal le très, très, modeste objectif de grand chelem de Mme Aubry), mais aussi inspiré par les dérapages verbaux de M. Frêche, ce monsieur a comparé les jeunes populaires de l’UMP à la jeunesse hitlérienne. Les militants jeunes pop’ de confession juive apprécieront… Les militants jeunes pop’ qui donnent de leur temps, de leur énergie, et qui démontrent une véritable passion de la vie politique, de la citoyenneté, du débat d’idées apprécieront… Les militants jeunes pop’ qui combattent les extrêmes et prônent un esprit d’ouverture apprécieront…

Avant de convoquer l’histoire et ses blessures pour de piteuses tentatives de communication, il convient de mesurer ses propos, et de présenter aux Français les conditions d’un débat démocratique tourné vers leurs préoccupations quotidiennes et non vers l’insulte grossière, vulgaire, démesurée, blessante et indécente.

J’ai adressé, ce jour, un courrier à ce Monsieur Lavaud afin de lui demander de simples excuses. Je ne suis pas blessé par ses propos tant ils sont vulgaires et disproportionnés mais j’en suis clairement outré. Sans empiéter sur sa vie privée, je vous invite tout simplement à lui adresser vous aussi un courrier à son adresse tout à fait publique : M. P. Lavaud. Maire. Hôtel de ville d’Angoulême, 1, place de l’hôtel de ville, 16 000 Angoulême. Ceci dit en passant, comme Frêche, cet énergumène jouit de la bienveillance de Mme Royal… Comment le PS pense t-il réagir à ce dérapage incontrôlé ?

 

BESSON fait le Job, Marine LE PEN pathétique, Vincent PEILLON et le PS capitulent...

C’est avec tristesse que je constate l’inertie et la lâcheté du parti socialiste sur la question de l’identité nationale. Oui, ouvrir ce débat sur l’identité nationale, c’était ouvrir la boîte de Pandore. Oui, donner la parole à la société, c’était risquer d’avoir à entendre des réflexions peu républicaines, peu démocratiques, peu réfléchies. C’est le principe du débat, tout simplement. L’intérêt salutaire, c’est d’entendre les fausses croyances, les idées reçues, les a priori, les clichés, pour mieux les discuter et les désarmer, dans un esprit constructif. Eric Besson a fait le job, ce soir, sur France 2, en mettant en perspective et avec humanité la question de l’immigration et de l’identité nationale sur la table. Il a démontré avec simplicité l’impasse d’un Front National basant sa communication sur la peur, la terreur, sur la peur de l’étranger.

Il a aussi démontré que, à l’image de Marine Le PEN, les pseudo-diseurs n’étaient pas les grands faiseurs… Marine LE PEN, que je croyais redoutable, fut beaucoup plus pathétique qu’intéressante. Elle a confirmé une mauvaise foi qui n’apporte rien à personne avec une hypocrisie clairement consternante.

Pour moi, modeste jeune Sarkozyste, faire de la politique autrement, c’est faire face avec conviction au débat d’idée, sans tabou. La reculade de Vincent Peillon (que j’espère ne pas être une reculade du PS), c’est tout simplement un aveu d’absence d’idée, de conviction. Soit il n’a rien à dire, soit il assume l’idée peu démocratique de vouloir dicter aux médias quels sont les bons sujets, quels sont les bons intervenants, quel est le bon tempo. Je suis triste de constater que le PS, parti au combien respectable, n’est plus en capacité de parler aux Français et d‘apporter une contradiction constructive à la vie de notre pays.

Avoir peur du débat, c’est un aveu de faiblesse auquel ne cède pas la majorité présidentielle.

 

Roger Karoutchi présente "Le Livre Noir des régions socialistes" à Boulogne-Billancourt

 

 

 

bourrelesurnes.com et desirsdavenir.org

Il me faut assumer une certaine forme de contradiction. D’un côté, je prône une autre façon de faire de la politique. D’un autre côté, je ne peux m’empêcher de vous recommander un clic sur ce jeu qui fait fureur sur le web : bourrelesurnes.com ou cliquer sur l'image! (Désolé pour le slogan pas classe du tout!)...

 

 

Et puis, le must du must, comment ne pas vous inviter à cliquer sur le nouveau site de Désir D’avenir (ICI, … si ça marche…). Un fond d’écran « Raëlien » qui coûte la bagatelle de 41 860 euros et qui fut pourtant piteusement téléchargé sur un site de fonds d’écrans « gratos » pour vista ! Même Benoît Thieulin (ancien animateur de la net scouade de Royal) le dit : « c’est un suicide numérique ».

 

 

Une proposition de communiqué : "Ségolène Royal demande pardon aux Français pour ce nouveau site"…

La polémique misérable sur la vidéo de Brice Hortefeux au campus de l'UMP à Seignosse

Mes chers amis, nous y sommes… Nos opposants viennent d’atteindre le degré ZERO du débat politique. Suite à un extrait  d’une vidéo de Brice Hortefeux au campus UMP de Seignosse (Ci-dessus), sortie de son contexte ; les chantres du politiquement correct, les repus de préjugés et les surfeurs d’ « à priori » réclament la démission du ministre…

 

Quelle aubaine, pour un parti socialiste plutôt gêné aux entournures par la sortie du livre « Hold-uPS, arnaques, et trahisons » où comment découvrir la vision très particulière de la démocratie interne et les rapports dans ce bien étrange parti !

 

Quelle image de ce PS, pas très « regardant », qui tolère bien cordialement les propos de Manuel VALS sur ses déclarations qui déplorent le manque de « whites » et de « blancos » pour donner une bonne image de sa ville d’Evry !

 

Les propos du préfet de LANGLADE étaient condamnables car ils sont survenus dans un contexte de contrôle et de tension. Ils apparaissent, à ce titre insultants, provocants et singulièrement déplacés.  Le Préfet n’a donc pas volé la décision disciplinaire à son endroit.

 

Concernant Brice HORTEFEUX, ses propos s’inscrivent dans un contexte convivial, de détente, d’amitié politique, et apparaissent presque comme un clin d’œil (aux auvergnats ou aux maghrébins, c’est selon…). Les racistes, dans cette histoire, ce sont ceux qui pensent que le jeune militant, principal intéressé de cette histoire, n’a pas suffisamment d’intelligence pour critiquer un éventuel dérapage. Il en dit le contraire…

 

Le « politiquement correct » est décidément un réducteur universel de parole publique. Voir aussi le sens du mot contexte...

 

On a peut-être encore le droit, j’espère, de taquiner, de dédramatiser et de jouer avec les préjugés pour mieux les dénoncer. Ce n’est pas quelqu’un d’origine maghrébine ou auvergnate qui vous le dit (je suis d’origine bourbonnaise), c’est un handicapé !

 

Je m’aligne sur les déclarations de Roselyne Bachelot : cette façon de faire de la politique est MISERABLE !