Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • première interview dans le BBI

    2123568528.jpgLe BBI de mai est disponible. A l'occasion d'un article sur Alexandre, étudiant malentendant à Notre Dame de Boulogne, j'ai répondu à trois questions sur le thème du handicap. Je vous invite à lire ci-dessous mes réponses. (consultez l'intégralité du BBI ici).

    Vous êtes nouveau conseiller municipal en charge des personnes handicapées. Quels sont vos objectifs ?

    Faire de Boulogne-Billancourt une ville exemplaire sur le thème du handicap implique une volonté et une détermination partagées par tous. Cette ambition se décline en de multiples objectifs, tous guidés par le principe d’accès à la citoyenneté plein et entier pour les personnes en situation de handicap. De fait, nous allons mener des actions pour améliorer l’accès à la scolarité et aux activités péri-scolaires, au logement, à l’emploi, aux transports, à la culture, au sport, aux soins, à l’information municipale. Nous allons également nous engager à établir, publier et suivre un « diagnostic d’accessibilité » des espaces urbains et des lieux accueillant du public. Je suis convaincu que le handicap appelle nécessairement cette vision transversale de l’action. Enfin, je compte renforcer le dialogue avec les associations représentatives des personnes handicapées, les différents acteurs concernés et travailler de manière étroite avec la Maison départementale des handicapés du 92.

    Votre priorité est la transversalité : pouvez-vous nous en dire plus ?

    Je pense que la «transversalité» est le principe qui garantie la cohérence de toute politique liée au handicap, aussi bien à l’échelon municipal qu’à l’échelon national ou européen. Par exemple, concentrer ses efforts sur l’accès à l’emploi des personnes handicapées n’a pas de sens si les intéressés ne peuvent pas se rendre à leur travail faute de transports adaptés ou s’ils n’ont pas bénéficié d’une scolarisation pertinente ou s’ils ne trouvent pas de logement à proximité de leur lieu de travail, etc. Ainsi, chaque domaine d’action me paraît dépendant de tous les autres et c’est pourquoi il nous faut intégrer cette vision transversale pour améliorer de manière significative et harmonieuse le quotidien des Boulonnaises et des Boulonnais qui peuvent rencontrer des situations discriminantes.

    Que souhaiteriez-vous voir évoluer en France et pourquoi ?

    Je pars du principe que la loi de février 2005, pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, est un très bon texte et je souhaite que son application exhaustive soit la plus rapide possible. Cette loi porte en elle des améliorations décisives dans de nombreux domaines, ce qui participera à l’égalité des chances et au changement de regard de la société sur les personnes en situation de handicap.