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François HOLLANDE : le candidat des sondages qui se croyait au dessus des suffrages

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Premier trou d'air dans la campagne présidentielle de François Hollande. Je prédis que c'est le premier d'une très très longue série. (Et je ne m'engage pas d'en faire la chronique exhaustive car cela serait infiniment chronophage).

Il fanfaronne, tous azimuts, qu'il est déjà le futur président et tant pis pour le vote des français qui ne doit intervenir que dans quelques mois! Quelle arrogance, quel mépris de l'avis des français pour un candidat qui se voulait "ultra normal".

Pendant un G20 de crise, marqué par la crise internationale et ses conséquences sur la zone euro, notre Président, Nicolas SARKOZY, s'afferait urbi et orbi à trouver des solutions, des pistes de réflexion, des consensus.

Pendant ce temps là, l'auto-proclamé "futur président normal" Hollande menait, aux dires de la presse la plus bienveillante à son égard, une "campagne électorale de cantonales", refusant avec précautions toutes sollicitations journalistiques... Malaise à Solferino, malaise parmi les proches du candidat des sondages qui se croyait au dessus des suffrages.

Mais il y a loin de la coupe aux lèvres...

Aujourd'hui, notre Premier Ministre François Fillon a posé encore un peu plus les jalons d'une politique de vérité, de responsabilisation, d'efforts.  J'en salue le fond et la forme. Nous sommes dans un temps nouveau et engagés dans un combat pour défendre l'avenir de notre pays, la souveraineté de ses décisions, son modèle sociétal.

C'est une épreuve de vérité dans laquelle François Hollande part d'ores et déjà avec un vrai retard, entravé par les chaînes encombrantes d'un projet PS qui ne trompe même plus les caciques les plus rêveurs des socialistes.

Parce que j'aime mon pays, j'avais espéré un vrai débat présidentiel. Là, il n'y a même pas de débat. Le favori Hollande n'a visiblement pas la carrure d'un opposant de base qui peut influencer le devenir de son pays dans un sens positif. Il n'y a pas que dans ces fameux "salons parisiens" que l'on s'effraye d'un candidat socialiste à la magistrature suprême qui a déjà bien du mal à gérer son département de la Corrèze (avec tout le respect que j'ai pour ce beau département dans lequel j'aime aller à la pêche, l'une de mes grandes passions).

Vous, vous l'imaginez au milieu d'un G20? Pas moi.

 Je forme le voeux d'un débat présidentiel à la hauteur des enjeux. Monsieur Hollande doit ranger son échéancier de papiers-peints qu'il a prévu pour son bureau à l'Elysée et présenter ses solutions à la crise sans insulter ni les choix à venir des Français, ni leur intelligence... En bref, de l'humilité, du courage et de l'intelligence. Pas de petites blagues diététiques, prudentes, et mollassonnes!

Commentaires

  • Excellent mon Cher Pierre, excellent ! Si jamais tu souhaitais publier un papier (tout sujet) sur mon blog, c'est avec joie que je le mettrais en ligne.

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