Ainsi va l’agonie d’une vieille façon de faire de la politique qui compte encore quelques racines dans la vie politique depuis le niveau local jusqu’aux plus hautes sphères de l’état. Les médias ont trouvé leur « filon » pour l’été politique… Rachida DATI dérange.
Fille d’un maçon algérien, 11 frères et sœurs, élevée chez les religieuse de Chalon-Sur-Saône, études de droit et de sciences éco financées par des bourses et des petits boulots, puis magistrate : c’est un parcours atypique ! Comme le dit avec justesse le dossier que lui consacre le Nouvel Obs : « Nicolas Sarkozy voit en elle un double féminin: il sent que jamais cette fille là ne courbera la tête. Comme lui, elle n'a pas froid aux yeux. Comme lui, elle avance et se moque de ce qu'en pensent les autres. Comme lui, elle a des comptes à régler avec ceux qui l'ont trouvée trop différente, trop culottée, trop d'ailleurs, trop tout ».
Les ennuis judiciaires de deux de ses frères, quelques mouvements dans son cabinet ministériel et la curée médiatique peut commencer, et l’opposition peut prendre prise sur des appuis annexes pour déstabiliser la nécessaire modernisation de notre système judiciaire.Et pourtant, malgré les obstacles, quand ses proches lui demandent de lever le pied, Rachida Dati refuse et jure qu'elle n'en fait pas trop. Un modèle d’engagement politique à méditer… (Vous comprennez sans doute pourquoi j'ai autant d'empathie pour ce type de "parvenus"...).